Les animaux vivants dans le sol.
Faune et flore du sol : ordres de grandeur par famille d’après R. Chaussod, 1996 et M.C. Girard et al., 2005
|
|
nombre d’espèces
|
taille
|
abondance
|
biomasse
g / m2
|
‘’fonction’’
|
régime alimentaire
|
microfaune
|
protozoaires
|
68
|
0,2 mm
|
103 à 1011 / m2
|
6 à >30
|
microphages consommateurs de colonies bactériennes action de prédation stimulant le renouvellement de la microflore -
|
champignons, bactéries, débris organiques, algues
|
nématodes
|
65
|
0,1 à 5 mm
|
106 à 108 / m2
|
1 à 30
|
mésofaune
|
arthropodes inférieurs (collemboles, acariens,...)
|
140
|
0,2 à 4 mm
|
2x104 à 4x105 / m2
|
0,2 à 400
|
broyeurs de feuilles
|
résidus de végétaux, algues, champignons et bactéries
|
enchytraéidés (annélides)
|
36
|
macrofaune
|
taupe, hérisson, lombrics, araignées, myriapodes, fourmis,...
|
11
|
3 à 30 cm
|
10 à 103 / m2
|
20 à 400
|
fragmentation de la matière organique + brassage avec matière minérale
|
résidus de végétaux, cadavres d’invertébrés, champignons et bactéries
|
6
|
> 1cm
|
20 à 700 /m2
|
0,5 à 12,5
|
définitions tirées du site de l’IFEN
Macrofaune : composée de grandes larves d’insectes, de la majeure partie des myriapodes et des lombriciens (individus de 4 à 80 mm de longueur) qui peuvent modifier la structure physique du sol en creusant des galeries ou en ingérant la terre (univers de vie : le sol de 50 cm à 5 m). Elle fragmente les matières organiques et les brassent avec les matières minérales sur l’ensemble du sol.
Mésofaune : composée d’individus de 0,2 à 4 mm de longueur qui se déplacent au sein des espaces existants, sans creuser le sol de manière significative (univers de vie : la motte de terre, de 5 à 50 cm). Elle fragmente la matière organique.
Microfaune : composée de protozoaires et de nématodes (longueur <0,2 mm), la microfaune vit dans les pores ou films d'eau de la matrice du sol, lui permettant ainsi de résister à la dessiccation du sol (univers de vie : l’agrégat, de 0,5 à 5 cm).
Microflore : population végétale microscopique, participant à la minéralisation des résidus organiques et aux cycles du carbone et de l’azote.
|
nombre d’espèces
|
taille
|
abondance
|
biomasse
g / m2
|
‘’fonction’’
|
régime alimentaire
|
bactéries
|
104
|
0,01 à 0,05 mm
|
108 à 109 / g de sol
|
2 à 200
|
indispensables aux cycles du C et de N
|
Matière organique et N atmosphérique
|
champignons
|
< 1micron
|
104 à 106 / g de sol
|
100 à 150
|
dégradation de la M.O.
|
résidus végétaux, parasite, symbiote mycorhizien
|
algues
|
0,2 mm
|
102 à 104 / g de sol
|
5 à 20
|
synthèse de M.O à partir de M.M. et CO2
|
Nous allons emprunté des éléments a une documentation d’agri’sud sur l’agro écologie ou a notre avis a terme ce type d’agriculture va s’imposer pour éviter le monstrueux gaspillage de terre. Il faut savoir que l’humus se minéralise a raison de 10% par an dans les pays tropicaux contre 2% dans les pays tempérés.
Les trois grands axes du travail du sol
1- Un travail du sol qui améliore la structure
2- Une gestion de la fertilité du sol fondé sur les éléments organiques
3- Une couverture végétale permanente
Un travail du sol qui améliore la structure
Le sol est biné et le moins possible labouré. C’est une révolution culturelle, le labour est trop profond de nos jours en effet le sol est constitué de 3 couches la couche A concentrant l’essentiel de l’humus, la couche B avec parfois des sous couches plus ou moins lessivées et la roche mère.
Il s’avère que les labours trop profond 30 ou 40 centimètres ramène en surface de la terre moins riche plus ou moins lessivée et bouleverse la vie du sol ce qui est un avantage pour les pontes de limaces et pour les plantes vivaces comme le liseron et le chiendent mais un inconvénient pour la fertilité générale du sol d’où dans les pays riches un recours accru aux engrais chimiques d’autant plus que le labour profond favorise le lessivage et met en surface parfois un sol lessivé.
Pour donner une idée voici les catégories d’animaux intervenants dans la décomposition de la matière organique en humus.
Et toute cette microfaune du sol est perturbée par les labours trop profonds, cette microfaune fuit les rayons du soleil d’où les pratiques de semis sous couverture végétale (SCS) ou le paillage.
Ajouter un commentaire