1993
LES MEFAITS ECOLOGIQUES
Au niveau de la production nous avons déjà parlé de la paranoïa productiviste de nos constructeurs automobile. Nous indiquerons les tonnes d’eau nécessaire a la fabrication du fer, précieux liquide qui manquera un jour, mais le pire se situe au niveau de l’utilisation.
La pollution en premier lieu, alors que les industriels font des efforts pour diminuer les émissions d’anhydride sulfureux et autres gaz, alors que les particuliers essayent d’économiser l’énergie en ce qui concerne le chauffage, l’automobile est toujours en expansion, les modèles de voitures ainsi que par les transports par camions. Le pot catalytique techniquement au point depuis longtemps subit l’attaque en règle de certains constructeurs, pourtant le cocktail polluant est impressionnant : mono oxyde de carbone, soufre, oxyde d’azote, plomb, divers hydrocarbures imbrûlés a cela s’ajoute les pollutions afférentes au transport du pétrole ainsi que celles produites par l’industrie pétrolière.
La pollution par la disparition d’espace vital est considérable, une autoroute soustrait définitivement pour l’agriculture et d’autres utilisations environ quatre hectares pour une longueur de cent mètres. Hélas la forêt autoroutière n’est pas terminée des centaines de kilomètres sont programmées se basant sur une augmentation croissante du trafic alors que celui-ci demanderait un vigoureux coup de frein (si l’on peut dire). Cet espace nous fera défaut quand se développera la formidable et explosive surpopulation attendue dans les prochaines décennies ou bien la sécheresse ou bien l’effet de serre.
Parlons maintenant des forêts, des tourbières, des vallées pyrénéennes ou autres définitivement, des milieux écologiquement intéressant dénaturés, du littoral détruit bétonné et goudronné, des animaux écrasés, des remembrements obligatoires avec abattage des haies. Les autoroutes sont une plaie et celles strictement obligatoires sont déjà construites depuis longtemps.
Cette folie autoroutière rappelle par sa démesure la folie nucléaire, seules les autoroutes contournant les villes sont positives car elles diminuent la pollution globale, nous n’empruntons d’ailleurs que celles-ci.
Parlons du bruit enfin, y a-t-il un endroit en France ou ne se font pas entendre ces maudits engins, le bruit est responsable d’une grande part des dépenses vertigineuses de la sécurité sociale allié aux accidents de la route. Malheureusement toute la société est construite autour de la voiture et celle-ci est de plus en plus chère.
2011
Actuellement il y a du mieux en ce qui concerne les consommations et surtout la pollution due aux voitures les normes sont de plus en plus sévères depuis 1993 comme le montre le tableau suivant
En Europe pour les voitures à moteur diesel, en grammes par kilomètre
|
CO |
HC + NOx |
NOx |
Particules |
Euro 1 (1993) |
2.72 |
0.97 |
|
0.14 |
Euro 2 (1996) |
1 |
0.90 |
|
0.10 |
Euro 3 (2000) |
0.64 |
0.56 |
0.50 |
0.05 |
Euro 4 (2005) |
0.5 |
0.30 |
0.25 |
0.025 |
Pour les voitures à moteur essence :
|
CO (g/km) |
HC (g/km) |
NOx (g/km) |
teneur en soufre |
1988 |
16.75 ??? |
2.00 |
3.00 |
|
Euro 1 (1993) |
2.72 (4.05) |
HC + NOx < 0.97 |
0.05% |
Euro 2 (1996) |
2.20 (3.28) |
HC + NOx < 0.50 |
0.05% |
Euro 3 (2000) |
2.30 |
0.20 |
0.15 |
0.015% |
Euro 4 (2005) |
1.0 |
0.10 |
0.08 |
0.005% |
Nota : les conditions de mesure ayant changé à compter des normes Euro 3 (mesures moteur froid et non à chaud), les chiffres indiqués entre parenthèses pour les normes Euro 1 et 2 correspondent à des valeurs extrapolées plus directement comparables aux normes actuelles.
|
CO |
HC |
NOx |
|
2 temps |
4 temps |
2 temps |
4 temps |
2 temps |
4 temps |
Euro 1 (1999) |
8.0 |
13.0 |
4.0 |
3.0 |
0.1 |
0.3 |
Euro 2 (2003) |
5.5 |
5.5 |
1.2 |
1.2 |
0.3 |
0.3 |
Euro 3 (2006) |
2.0 |
2.0 |
0.3 |
0.3 |
0.15 |
0.15 |
CO : monoxyde carbone
HC : Les hydrocarbures imbrûlés
NOx : Les oxydes d’azote
Citons également le benzène, le soufre, et autrefois le plomb
N’oublions pas les particules surtout présentes dans le diesel.
Le gaz carbonique (co2) n’est pas un polluant mais il est fortement suspecté dans le changement du climat comme gaz a effet de serre.
Les grandes villes sont moins polluées qu’autrefois, mais une voiture au ralenti et coincé dans les embouteillages pollue plus, le climat des villes est même changé car la majeur partie de l’énergie contenue dans l’essence est perdue sous forme de chaleur en effet un moteur essence a un rendement de 25% mais sur une route droite en roulant a 90 kilomètres heure, ce rendement monte a 30 % pour un moteur diesel, avec les feux rouges les embouteillages si le rendement des voitures atteint 10% en ville « c’est bien le diable » comme on le dirait en Corrèze et qui dit gaspillage de pétrole dit aussi extraction du pétrole, transport ,raffinage , et de nouveau transport, la pollution directe est certes diminuée (moins au ralenti) , mais n’oublions pas ce qu’il y a autour. Le rejet de gaz carbonique est bien supérieur a celui indiqué, vu la faible vitesse.
L’énergie grise :
Pour une voiture nous pouvons considérer qu’elle a dépensée déjà trente mille kilomètres avant d’être vendue, ce qui correspond a l’énergie nécessaire a sa fabrication et ceci ne s’arrange pas avec le temps. Une 307 HDI avec toutes les options dépense plus qu’une 305 diesel de 1980 en énergie grise voir en consommation de Diesel.
pour le marque nationale qui commence par un R, c’est bien pire ; le moteur est fabriqué dans un pays, les autres pièces dans un autre, puis au final le véhicule est transporté en France, tout cela pour gagner quelques sous, la voiture R est une catastrophe ambulante écologique et sociale.
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