Nous allons poursuivre cette Chronique Ecolo par des chansons car le « bourse ou la vie « semble être le nœud du problème de la destruction de la planète. Une première chanson de Charles Aznavour datant d’une douzaine d’année c’est la chanson d’un ancien.
Les océans sont des poubelles
Les fonds de mer sont souillés
Les Tchernobyl en ribambelles
Voient naitre des fœtus mort-nés
Dans cinquante ans, qu´allons nous faire
De ces millions de détritus
Et ces déchets du nucléaire
Dont les pays ne veulent plus?
Sous nos pieds la terre promise,
Patrimoine de nos enfants,
Petit à petit agonise
Et nul ne s'en soucie
Et pourtant les espèces devenues rares
Sont en voie de disparition
Et la laideur chante victoire
Sous le plastique et le béton.
La Terre meurt
L´homme s’en fout
Il vit sa vie
Un point, c´est tout.
Il met à son gré, à son goût,
Le monde sens dessus dessous
La Terre meurt
Où allons-nous?
Dans la finance et les affaires,
Le pétrole est le maître mot
Il mène à tout
Même à la guerre
Et nul ne s´inquiète de l´eau
Où en sont la flore et la faune?
Et qu´advient-il du firmament
Privé de la couche d´ozone
Gardien de l´environnement?
Sous le ciel, le sol se révolte
Car l´homme trompe la nature
Quand il trafique les récoltes
Il hypothèque son futur.
Sous le soleil, les forêts brûlent
Et l´on gave les champs d´engrais
Dans la boulimie majuscule
Du rendement et du progrès
La Terre meurt
L´homme s’en fout
Il vit sa vie
Un point, c´est tout.
Il met à son gré, à son goût,
Le monde sens dessus dessous
La Terre meurt
Où allons-nous?
Il est temps de prendre conscience
Que l´homme ne respecte rien
Il se fiche de l´existence
Des baleines et des dauphins
L´éléphant meurt pour son ivoire
La bête rare pour sa peau
Et dans les grandes marées noires
Le mazout englue les oiseaux
La société consommatrice
Avance impunément ses pions
Tandis que les arbres pourrissent
Dans les villes et leurs environs
La sécheresse se déchaîne
Effaçant tout signe de vie
Et certaines races humaines
Crèvent d´abandon et d´oubli
La Terre meurt
L´homme s’en fout
Il vit sa vie
Un point, c´est tout.
Il met à son gré, à son goût,
Le monde sens dessus dessous
La Terre meurt
Où allons-nous?
La Terre meurt
Réveillons-nous!
La « moderne » est représentée par la rappeuse Kenny Arkena une des rares râpeuses féminine et de plus d’origine Sud-Américaine. Elle ne parle pas de religion mais de spiritualité. Une belle écriture pour quelqu’un qui a quitté les bancs de l’école a douze ans. Elle met en avant la notion de pachamama qui est la terre mère pour les indiens Sud-Américain Pacha définit l’espace-temps
Terre mère
Ils ont répandu le sang un peu partout sur ton sol
T’ont recouvert de ciment, jusqu’à étouffer ton sol
Te détruise pour du papier, pour souiller tes profondeurs
Pour nous faire croire en ton deuil, on ne portera pas ta tombe, car on veut te voir vivre
Ils t’ont séquestrée de leurs ombres, nous on veut te voir libre…
Tes enfants t’entendent crier, ressentent ta souffrance
Aujourd’hui sont prêts à se battre pour prendre ta défense
Les puissants te persécutent, comme ils nous persécutent
Tombés dans la démence, et charmés par Belzebuth
Après t’avoir pillée, fragmentée, bombardée, vidés de tes substances, tes richesses ils ont gardés !
Sans aucun respect, se sont approprié ta chair
Depuis des millénaires pour t’avoir se font la guerre
Pacha Mama, tes enfants sont toujours là
Eparpillés sur le globe le point levé pour le combat
Pacha Mama, c’est nos racines qui sont en toi, tout notre amour sera plus fort que notre désarroi
Pacha Mama, ton vase rempli à ras-bord
Ils t’ont condamnée à mort, ils nous ont condamnés à mort !
De toute part s’élève nos voix, allez leur dire d’avance
Que malgré leur mauvaise foi, Terre Mère n’est pas à vendre !
Terre Mère, Pacha Mama
Terre Mère, Pacha Mama
Terre Mère, Pacha Mama
Notre Terre n’est pas à vendre !
Terre Mère, Pacha Mama
Terre Mère, Pacha Mama
Terre Mère, Pacha Mama
Notre Terre n’est pas à vendre !
Tes enfants meurent avec toi, dans l’oubli de l’ignorance
Que l’homme moderne ne veut pas voir
Fatalité sublimée sous la flèche de Lucifer, civilisation suicidaire !
Les puissants se font la guerre, pour te voler tes richesses
T’ont mis à la vente, et brevettent chacune de tes espèces
Terre Mère, patrimoine ancestrale de vie
Considérée comme une vulgaire marchandise à leur service
Pacha Mama, on porte ta tristesse dans nos airs
Exploitée, comme nous autres, ta détresse est dans nos êtres
Pacha Mama, tu es le reflet de nos cœurs, torturée et meurtrie dans le siècle de l’horreur
Pacha Mama, ils ne voient pas ta souffrance
Encore moins ton amour ni le souffle d’une dernière chance
A tous les enfants de la Terre, le mot d’ordre est délivrance
Allez leur dire que notre Mère n’est pas à vendre !
Terre Mère, Pacha Mama
Terre Mère, Pacha Mama
Terre Mère, Pacha Mama
Notre Terre n’est pas à vendre !
Terre Mère, Pacha Mama
Terre Mère, Pacha Mama
Terre Mère, Pacha Mama
Notre Terre n’est pas à vendre !
Notre Mère qui est la Terre, que ton nom soit respecté
Que ton règne revienne, que tes enfants puissent t’aimer
Donne-nous aujourd’hui, la force d’y croire
Pardonne-nous notre rage, qu’on se nourrisse d’espoir
Ne nous soumet pas au cynisme que l’homme moderne cultive
Délivre-nous de la machine et de sa haine qui nous surine
Que ta force reprenne ses droits
Qu’on se rappelle que c’est toi qui reçoit la vie sous la lumière des étoiles !
Ils ont répandu le sang un peu partout sur ton sol
T’ont recouvert de ciment, jusqu’à étouffer ton sol
Ont empoisonné ton air, souillé tes océans
Tes rivières et tes mers et ont vampirisé ton sang
Ils ont fracassé tes saisons, déréglé ton climat
Ils ont coupés l’horizon avec du béton dégueulasse
Ils ont exterminés ta faune, racheté ta flore
Sous estimé ta force, pour nous condamner à mort Pacha Mama !
Terre Mère, Pacha Mama
Terre Mère, Pacha Mama
Terre Mère, Pacha Mama
Notre Terre n’est pas à vendre !
Terre Mère, Pacha Mama
Terre Mère, Pacha Mama
Terre Mère, Pacha Mama
Notre Terre n’est pas à vendre !
Merci, votre note vient d'être comptabilisée.
Merci, mais vous avez déjà voté pour cette page, réessayez plus tard.
Ajouter un commentaire