Elle sera imposée par l’augmentation et la raréfaction de l’énergie mais si rien n’est fait se sera récession, misère chômage a plus de vingt % , et le PIB baissera fortement par l’augmentation des consommations intermédiaires (pétrolee). L’intensité énergétique devra baisser fortement pour atteindre moins de cinquante grammes d’équivalent pétrole pat dollar ou soixante ou soixante dix en euros si celui-ci existe encore. Pour cela la crise de la dette devra subir un arrêt le plus rapide possible et cela ne pourra se faire que par le retour de la création monétaire par les états ou par défaut par l’Europe avec rachat des dettes et inflation en veillant a ne pas dépasser 10%, ce qui coupera cours a la spéculation et a la hausse éhontée des taux d’intérêt. Sans cela nous sommes condamné à la croissance avec une santé sociale qui se dégrade sans arrêt. Sur le plan local la création de monnaie communale ou intercommunale sera encouragée avec la disparition de l’intérêt et avec une perte de valeur si elle n’est pas utilisée ce qui favorise la relocalisation et l’artisanat. Avant de poursuivre je vous propose une citation de 1802 de Thomas Jefferson 3 éme président Américain.
« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis. »
— Thomas Jefferson, 1802 »
Pour terminer le chapitre financier avec l’autonomie des Etats avec le retour de la création monétaire, puis des territoires avec les monnaies locales passons a l’autonomie des individus avec le revenu universel d’existence voici une démonstration qui nous semble crédible faite par Yves Cochet c’est un extrait de l’article « les voies politiques de la Décroissance » de la revue Entropia ( N°1)
Annexe : Comment financer le revenu d’existence ?
"D’abord, quel est son coût brut ? La France abrite 62 millions d’habitants, dont environ trois quarts d’adultes. Le coût brut serait donc de l’ordre de 32 milliards d’euros par mois = 650 Euros x 46 millions d’adultes + 150 Euros x 16 millions de mineurs. Un chiffre important certes, mais quatre retraits successifs rendent la proposition supportable pour les finances publiques.
Premier retrait : la reprise progressive, par l’État, aux travailleurs rémunérés, soit environ 25 millions de personnes (exemple : l’État reprendrait 40 % du RE à un salarié gagnant 1 000 euros ; cette personne recevrait donc 1 390 Euros = 1 000 Euros de rémunération + 390 Euros de RE. Un salarié gagnant 1 300 Euros net recevrait en plus 195 Euros de RE. Un salarié gagnant 1 500 Euros net recevrait en plus 65 Euros de RE. Rien au-delà). Comptons plutôt 24 millions de personnes pour tenir compte, en dynamique, des arrêts de travail et reprises du travail incessants sur le marché de l’emploi. Reprise aussi pour les retraités selon le niveau de leur pension. La reprise sur les retraités compensant à peu près le RE distribué aux travailleurs les moins rémunérés, on peut estimer ce premier retrait total sur 24 millions de personnes, soit 16 milliards d’euros par mois = 650 Euros repris x 24 millions de personnes. Reste à financer 32 – 16 = 16 milliards d’euros.
Deuxième retrait : soustraire l’argent économisé par la suppression du RMI et des allocations chômage. Soit environ 3 milliards d’euros par mois = 433 eurosx 1,25 millions de Rmistes + 2,6 millions de chômeurs x 1 000 euros d’allocation moyenne. Reste à financer 16 – 3 = 13 milliards d’euros.
Troisième retrait : diminuer les allocations de rentrée scolaire, les allocations familiales et les allocations logement, soit 5 milliards d’euros par mois. Reste à financer 13 – 5 = 8 milliards d’euros.
Quatrième retrait : 1 milliard d’euros mensuels économisés sur les frais de gestion du RMI et des allocations. Reste à financer 8 – 1 = 7 milliards d’euros par mois.
Or, 7 milliards d’euros par mois, c’est beaucoup moins que le surplus mensuel de la France si les prélèvements obligatoires ici étaient du niveau de ceux de la Suède. La France a un taux de prélèvements obligatoires de 44 %, la Suède de 51 %. Si la France taxait sa richesse à 51 %, elle toucherait 112 milliards d’euros supplémentaires par an, soit plus de 9 milliards par mois.
Où trouver ces 7 milliards mensuels = 84 milliards annuels pour financer le revenu d’existence ? D’abord par l’élargissement de l’assiette de l’impôt sur le revenu et le recalcul de ses tranches. Ensuite par la création de pollutaxes sur l’utilisation des ressources non renouvelables. Enfin par des prélèvements sur les transactions financières, la publicité et les exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises, aux zones franches et autres pôles de compétitivité.
Tout est donc question de volonté politique et de priorité de l’action publique. Si l’on considère que la suppression de la pauvreté et de l’exclusion, et que l’épanouissement des personnes, sont des objectifs à atteindre en une législature, il faut instaurer le revenu d’existence au plus vite avant 2012."
Remarques
Ce revenu inconditionnel élaboré par Yves Cochet (à notre avis il aurait été le meilleur candidat des verts seuls René Dumont ou Pierre Rabhi auraient été aussi crédibles) a 650 euros, gomme les différences de revenus, c’est un revenu qui ne peut être saisi et de plus ce revenu favorisera les bouleversements nécessaires, (pertes importantes dans l’agroalimentaire mais augmentation en maraîchage et agriculture).
Les taxes , subventions et mesures incitatives :
Mais pour cela essayons de voir ce qui doit croître et ce qui va doit décroître et en face nous verrons qu’elles sont les taxes ou au contraire les baisses d’impôts ainsi que les quotas a instauré.
1- L’intensité carbone : C'est-à-dire la quantité d’énergie fossile par unité de monnaie, ici se pose le problème de la croissance du PIB, nous avons vu qu’en France il est de 170 grammes d’équivalent pétrole par dollar. Mais si nous arrivons a 100grammes par dollar ou par euros si le PIB double en trente ans la dépense en énergie fossile sera plus importante mais ce ne sera le cas et les conditions pour les citoyens seront catastrophiques.
2- Aussi vaut-il mieux organiser la décroissance pour éviter la récession pour cela nous utiliserons la boite a outils de 8 (R) chers a Serge Latouche spécialiste de la décroissance. Mais nous ne nous soucierons pas de la décroissance du PIB mais de la décroissance des énergies fossiles, il est possible que les émissions de gaz carbonique décroissent mais pas le PIB car la transition énergétique est un grand chantier.
Les 8 R :Réévaluer, Reconceptualiser, Restructurer, Redistribuer, Relocaliser, Réduire, Réutiliser, Recycler.
Commentaires
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