Réduire les gaspillages de facteur 4


 Le gaspillage est ce qui caractérise notre société moderne. Par quel bout commencer tellement ils sont nombreux :

Le gaspillage des fluides : l’eau et le pétrole.

-L’eau : le premier gaspillage concerne l’eau potable utilisé pour tout, l’arrosage du jardin, laver la voiture, les toilettes, le bain. Il serait possible de séparer, l’eau de boisson et éventuellement la cuisine avec une eau très bien épurée (charbon actif par exemple) et l’eau plus courante beaucoup moins travaillée, ce qui éviterait les pollutions a l’aluminium par exemple. Les trop grandes quantités de nitrates dans l’eau engendrent des algues vertes et rendent impropre l’eau de consommation courante. Cela fait l’affaire des fabricants de système de dénitrification. C’est ainsi que l’augmentation du PIB conduit de plus en plus a des gaspillages et non au bien être.

Les gaspillages de pétrole sont gigantesques car les produits viennent de plus en plus loin, nous ne croyons pas du tout aux études qui indiquent que souvent les produits provenant de l’autre bout du monde sont plus économes en énergie que les produits locaux sous prétexte que les camionnettes roulent a moitié a vide. Mas c’est oublier le voyage pour aller jusqu »au bateau, c’est oublier le voyage pour aller au bateau a destination, c’est oublier l’énergie pour fabriquer les camions et les bateaux.

. En bref la globalisation est un gouffre énergétique.

Le suremballage, les produits jetables après une seule utilisation, les bouteilles plastiques sont des sources importantes de gaspillage. Ne peut-on pas imaginer des récipients réutilisables, en verre pour les bouteilles et yaourts (consignés naturellement)  des contenants en plastiques consignés, des caisses en bois eux aussi consignés. Il faudrait taxer le possession et par contre faciliter la location, ne plus vendre un objet mais un service, ceci cela existe déjà pour les produits décapants, en clair on loue un conteneur contenant le produit et après le décapage d’une porte, d’une fenêtre la société récupère le décapant usé qui est recyclé, cette prestation économise plusieurs fois le produit par rapport a l’achat de produit pour les particuliers. 

Les gaspillages de produits rares provenant des déchets électroniques  sont conséquents et souvent les déchets sont envoyés en Afrique ou  au Bangladesh ou les esclaves modernes effectuent le travail sans aucune sécurité et meurent avant cinquante ans, ici le gaspillage nous conduit vers la barbarie et « l’horreur économique » selon l’expression de Viviane Forrester. En France nous jetons une demie tonne de déchets en tout genre par an dont un tiers de la nourriture, de quoi nourrir des millions de poules et de porcs.

Le gaspillage de terre : L’homme ne sait pas gérer l’abondance, la terre est défrichée, mise a nue, victime de l’érosion éolienne ou pluviale, l’humus est brûlé, la terre s’appauvrit et les engrais deviennent de plus en plus indispensables. Ce processus est d’autant plus rapide que le climat est tropical. Le plus scandaleux n’est pas le défrichage pour la production directe de nourriture mais pour l’huile de palme, le soja OGM, La terre est plus « solide » dans nos régions tempérées, mais attention a l’érosion.

Pénaliser les dépenses de publicité.

Il est clair que la publicité nous pousse a consommer et elle envahit tout, la réclame des années cinquante ou soixante par exemple la réclame pour les studio lumière avant chaque séance de cinéma avait peu d’impact sur la consommation, il est vrai que la notion de croissance était pratiquement inconnue du grand public.

Décréter un moratoire sur les innovations technologiques

Cette proposition ne nous semble pas forcement justifié, il est vrai que nous aurions pu nous passer de OGM, de l’énergie nucléaire. L’état d’esprit nous semble le plus important si nous prenons l’exemple de la micro informatique, le pire et le meilleur coexistent ainsi encore beaucoup trop de personnes impriment les mails avant de les lire, le commerce en ligne permet par exemple peut permettre d’éviter la construction de grandes surfaces et c’est la forme de commerce la moins coûteuse en énergie : pas de parking, moins de bâtiments énergétivores mais par contre autant de main d’oeuvre. Pas de moratoire mais des études d’impact préalables 

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