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Synthèse, viandes


Autant ne pas faire de viande pour en avoir si peu pourrait dire l’amie Fabienne, c’est vrai pour le système polyculture élevage extensif  la production de viande n’est pas optimum. Autant le dire de suite pour un monde durable, la consommation de viande ne devra pas dépasser celle de 1950 nous examinons quelques agro-ecosystémes. Possibles avec la présence d’animaux.

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Agro écosystème Limousin viande prédominante région Monediéres ou plateau de Millevaches

 

L’AGER est limité a la fois par l’épaisseur de la terre, la présence de rochers, des terrains en pente et l’acidité de la terre, néanmoins la proportion de terres cultivées pourraient augmenter un peu bien qu’il ne faille pas s’attendre a de gros rendements, nous sommes attristés par la quasi disparition du Sarrazin et par l’apparition du Maïs, céréale complètement inadaptés. Les résineux ont même envahit des terres facilement cultivables  en particulier l’épicéa planté très serré.

 

Quelques milliers d’hectares de Sarrazin pourraient être cultivés en Creuse Corrèze et Haute vienne (il participaient a l’alimentation autrefois). La production française n’est que de 49000 tonnes en 2006. Elle ne couvrait que 30% des besoins le reste venait de Chine, de Pologne ou du Canada. En quelques année la filière BIO Bretonne a fait diminuer les importations de 20% (besoins couvert a 50%) encourage cette culture adaptée aux terrains granitiques et acides les rendements de 10 a 15 quintaux hectare on été jugé ridicules par comparaison avec le blé, mais les cours se sont envolés car la Chine a eu des problèmes de sècheresse et ils sont désormais quatre fois plus élevés que ceux du blé (1000 contre 250) et le blé noir ou Sarrazin demande très peu de soins une fois semé.

 

 ble-noir-1.jpg

 

 

 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


Une partie des prairies permanentes pourrait être retournée et transformé en prairie temporaire de courte durée  a base de trèfle  violet suivit de blé noir de  rutabaga ou pommes de terre puis blé noir  ou bien du seigle. Le seigle est une autre culture adaptée aux terrains granitiques qui présente l’avantage de produire beaucoup de paille. Cette rotation est facilement réalisable en Bio, ce système de culture n’impacte pas le taux d’humus et a tendance a ne pas déstocker du carbone (le carbone s’échappant sous forme de gaz carbonique). Voici un modèle concernant une petite exploitation mais la surface en forêt peut être élevée.

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 Il est possible de remplacer les vaches par des chèvres, animaux très bien adaptés aux landes qu’ils empêchent de se transformer en forêt. Il existe également des fermes s a base de lait de chèvre avec fabrication de fromage, beaucoup de main œuvre pour une faible surface. C’est une bonne idée en ces temps de chômage.

La filière porc : recyclage, agriculture durable et agriculture biologique

 C’est à notre avis les trois alternatives possibles mais toutes trois impliquent une quasi disparition des fabricants d’aliments pour bétail mais aussi des boucheries de super et hypermarché. Il est certain que les prix augmenterons sauf en cas de vente a la ferme ou de groupement de producteurs, en réalité toutes les solutions existent mais elles sont loin de la masse critique pour un changement efficace.

Le  recyclage que nous avons connu était effectué avec porcs nourrit avec des déchets de cantines, dans notre lycée agricole il y avait 10 porcs  élevé avec les restes du restaurant scolaire et élevé en semi plein air.  Hélas se type d’élevage a été interdit il y a vingt ans pour des raisons d’hygiène ou pour des raisons moins avouables, influence des lobby des fabricants d’aliment du bétail ?.

Le porc biologique, hélas il n’y a que 0,5% de ce type d’élevage contre 5% des élevages de poules pondeuses, et 5,7% des élevages de poulets de chair. Voici le, schéma.

 porc-biologique.png

Nous sommes sur la voie de l’agriculture durable, la stabulation se fait sut paille et non sur caillebotis. L’élevage est en plein air avec abri, ou d’un bâtiment avec accès à l’extérieur.

L’alimentation est composée a 65 % de céréales produite a l’exploitation, orge, blé, triticale, de 30% de protéines produite aussi a l’exploitation le couple blé pois d’hiver est parfait, il peut même être récolté en même temps en culture associée. Le reste est composé de minéraux sodium, potassium, magnésium.

Si elle  n’est pas produite à la ferme l’alimentation est d’origine biologique ce qui est le point faible.

Synthèses et propositions par filières

Elevage extensif de moyenne montagne de élevage :

Bovins en plein air du limousin ce type d’élevage se pratiquant sur des fermes de plus de cent hectares est assez proche de l’alimentation des anciens bisons, les interventions de l’homme sont rares seulement pour apporter l’eau et le foin en hiver, les animaux se débrouillent seuls pour le vêlage. La qualité est excellente, ne gagne rien en passant a l’agriculture biologique. Mais ce modèle peut être intensifié  ce sera nécessaire pour assurer 800 grammes de viande par personne et par mois surtout si les vaches laitières meurent de leur belle mort. Ces vaches laitières reformées a l’origine de l’ESB ou maladie de la vache folle. Le modèle deux  steaks de viande rouge par semaine est une constante depuis au moins 1950, avant il y avait les tickets de rationnements , il faudra sûrement y retourner pour que la production de viande  de bœufs ou ne moutons pour quelle ne soit pas en concurrence avec l’alimentation humaine 10 kg par adulte et par an semblent réunir ces objectifs, d’autant plus qu’un bovin produit trois fois plus de bouses que de,  ce fumier est infiniment supérieur aux engrais chimiques, l’engrais alimente la plante et  souvent se perd dans l’eau, le fumier alimente et boost la formation d’humus.

De plus une filière méthanisation doit voir le jour : pour information une tonne de matière sèche de fumier donne 500 m3 de biogaz. Un bovin produit 13 tonnes de fumier par an la matière sèche est de 21% soit 13x21/100=2,73 tonnes

2,73x500=1365 m3 a 6 kw par m3

1365x6=8190 kw

  1 litre équivalent pétrole=10 soit 819 litres

Voiture a Fabienne 5 litres au 100 kilomètres  819/5=163,8x100=16380 kilomètres équivalent voiture a Fabienne. Un pavillon a 2000 litres de pétrole peut être chauffé par trois ou quatre vache et en plus avoir son électricité en cas de cogénération (production de chaleur et d’électricité rendement de plus de 80% 60% chaleur  20% électricité)

C’est une filière prometteuse, beaucoup plus que le chimérique gaz de schiste.

Le rationnement en viande peut se faire avec un ticket a bas coût pour les 100 premiers grammes par semaine, doublant les 50 grammes suivant et ainsi de suite. Inconvénient de ce système : l’amie Fabienne  aura beaucoup de faux amis voulant récupérer ses tickets, d’où la possibilité d’avoir quelques paniers de légumes gratuit pour les végétariens a la place de la viande.

La filière porcine

A notre avis bien que meilleur transformateur que les bovins les « usines a cochons » selon les termes d’André Pochon sont bien plus catastrophiques que les Ovins ou Bovins viande car en premier lieu le bovin transforme l’herbe en viande ainsi que le mouton.

La filière recyclage : Alimentée par les déchets des cantines et restaurants d’entreprise, éventuellement les déchets seront réchauffés. Cette filière intéressera principalement les entreprises d’insertion et la viande a bas coût d’une qualité supérieure a l’actuelle  sera accessible aux plus pauvres,

Nous suggérons la suppression de l’élevage sur lisier et le recours a la paille obligatoire,  un accès pour le plein air sera lui aussi obligatoire ainsi que 70% de la nourriture produite a la ferme et le reste dans un rayon de cent kilomètres. Pour cet animal omnivore avons-nous besoin du soja OGM et en monoculture venant du Brésil ou d’Argentine. 

Les trois piliers de l’agriculture durable vsont

Maintenir la fertilité du sol

Acheter le moins possible a l’extérieur

Faire le moins possible de pollution

Le talon d’Achille de l’agriculture biologique : La nourriture doit être d’origine biologique  mais hélas pas d’indication sur la provenance ni de pourcentage imposé de nourriture produite sur place sauf chez certains réseaux comme les Biocoop.

Néanmoins en élevage porcin le Bio reste un modèle a condition d’utiliser les productions locales et le Bio des d’hypermarché provient parfois de très loin. Par contre un effort est fait dans les Biocoop. Restons vigilant sans dramatiser, car dans les RAD (Réseaux d’Agriculture Durable) les Bio sont majoritaires. Néanmoins ne commençons pas d’emblée par d’imposer l’agriculture  Bio.

Etape 1 : Interdiction des lisiers et remplacement par de la paille.

Etape 2 : Forte limitation et forte augmentation de prix du soja d’importation  interdiction d’importer des OGM.

Etape 3 : Imposer des conditions naturelles   pour les animaux, plein air ou bâtiments ouverts.

Le goût du porc bio et du porc durable est le même que les porcs des années cinquante et soixante, il est de même pour les poulets.

Les poulets

Le minimum sera dans un premier temps l’imposition à tous les élevages les normes des poulets a Label comme le poulet de Loué par exemple, ou une partie de la nourriture est produite a la ferme avec des restrictions en pesticides et  l’autre achetée ( le démarrage dont l’origine et la composition sont souvent mystérieuse).

Il  reste néanmoins vrai que les poulets sont dehors toute la journée et qu’il y a de la folle avoine, des coquelicots dans les champs de blé des bleuets et que c’est plutôt mieux pour les poulets.

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