Les conséquences sociales et économiques du pic pétrolier ont été sous évaluées. Le pic pétrolier a eu lieu récemment il indique le moment ou la moitié des réserves connues de pétroles on été brûlées. En conséquence l’offre va être de plus inférieure a la demande et les prix vont augmenter de plus en plus. Le fameux PIB Produit intérieur Brut est obtenu en soustrayant des prix, la marge et les consommations intermédiaires dont le prix des énergies autrement dit la fameuse croissance est fortement compromise en raison des « picsou » de plus en plus riches et puissants plus le prix des énergies c’est la catastrophe pour le plus grand nombre de personnes.
L’exemple des ecovillages nous montre que 300 personnes est nombre idéal pour produire une majorité de biens et de services localement énergie y comprise.
-L’alimentation y compris conserves et produits transformés
- Le chauffage et l’eau chaude sanitaire.
-Une grande partie des produits manufacturés : Isolation, matériaux de construction, meubles assiettes.
-Une autre partie sera assemblée voir crée sur place, petites éolienne, petites voitures électriques, ordinateurs, panneaux solaires thermiques, moteurs stirling.
-La chaux, le cuivre, le ciment, le métal, les panneaux photovoltaïques seront exportés du petit village de quelques centaines d’hectares voir même de la communauté de commune formant le territoire car au concept ville en, transition il sera bon d’ajouter celui de territoires en transition. L’objectif final est que 95% des objets utilisés soient régionaux ce qui représente une révolution silencieuse considérable, mais c’est a ce prix que la barbarie sera évitée, les personnes seront mêmes plus heureuses que de nos jours. Le concept de villes en transition et celui de permaculture semblent pertinent.
Nous emprunterons la méthode pour effectuer la transition a Rob Hoppkins qui est un enseignant en permaculture et a déjà l’expérience des villes de Totnes et de Kinsale au Royaume Unis qui débutent le processus de transition.
Le modèle de transition est un ensemble de principes et de pratiques formées à partir expérimentations.
Prise de conscience :
- vivre en consommant moins d’énergie est inévitable et il est nécessaire de s’y préparer.
- ‘Les sociétés européennes ont perdus la résilience nécessaire pour affronter les chocs énergétiques
Résilience ; Capacité d’un organisme, d’un groupe ou d’une structure a s’adapter a des changements. La résilience s’applique en physique, écologie, économie, psychologie.
- Nous devons agir ensemble et nous devons le faire des maintenant
Notes : A notre avis pour l’instant le mouvement ne peut partir que de la base car c’est pour le moment un suicide politique que de prôner la décroissance et la transition énergétique jusqu’au jour ou les initiatives seront suffisamment nombreuses. Seul Yves Cochet représente cette tendance parmi les hommes politiques engagés.
-Les freins au changement : Les sept « mais »
-Les étapes du changement : elles sont au nombre de 12 et elles dictées par l’experience.
Les critères pour entamer la transition.
1) La compréhension du pic pétrolier
2) un groupe de 4 a 5 personnes pour les postes de leader.
3) Deux personnes suivront une formation de deux jours.
4) Des possibilités de jonction avec l’équipe municipale
5) Une compréhension préalable des douze étapes.
6) S’engager a demander de l’aide si cela est nécessaire.
7) S’engager a mettre a jour régulièrement les information sur Internet.
8) S’engagera écrire quelque chose sur le blog des villes en transition une fois tous les deux mois.
9) Une fois la transition amorcée s’en dégager a ce que ce groupe fasse au moins deux présentation aux autres communes
10) S’engager à établir des liens avec les autres communes du réseau
11) Le moins de conflit d’intérêt possible dans l’équipe de transition.
12) S’engager a participer au travail de recherche.
13) S’engager a œuvrer pour la cohérence de toute votre entreprise de transition.
14) Etre en accord avec le fait qu’avant de penser a lancer dans une transition un département, le premier travail a faire est dans votre commune.
15) Une personne de l’équipe fondatrice doit s’engager a faire une formation en permaculture
Voici un article copié sur le site presseurope
Transition Network
Une petite ville du Sud-Ouest de l'Angleterre s'est mobilisée pour vivre sans dépendre des apports extérieurs. L'objectif : réduire la consommation de produits transportés qui ont une lourde empreinte carbone.
Rafael Ramos Marín
A première vue, Totnes est une petite ville anglaise comme tant d’autres : 8 500 habitants, un château, un marché, des pubs fleuris, une rue principale, des commerces et des supermarchés, le même rythme paresseux de la campagne, les mêmes campagnards grognons qui traitent avec une certaine hostilité les Londoniens qui viennent acheter ici leur résidence secondaire où ils mènent leur vie de citadins sophistiqués…Typique. Mais Totnes est différente, ô combien différente ! Il s’agit de la ville en transition [transition town] la plus avancée du monde, pionnière d’un mouvement qui, face au double défi du changement climatique et de la fin prochaine du pétrole à bon marché, a pour objectif de réduire sa consommation énergétique et son empreinte carbone. Cette petite communauté souhaite atteindre l’autarcie.
Totnes offrait le terreau idéal pour une révolution qui a commencé il y a seulement quatre ans à Kinsale (Cork, Irlande) quand un groupe d’étudiants de troisième cycle a rédigé une étude sur le sujet dont les conclusions ont rapidement été adoptées par la mairie locale dans le but de poursuivre ce même objectif. Le professeur Rob Hopkins, qui a participé à la réalisation de cette étude, a choisi de s'installer à Totnes, une petite ville du comté de Devon dans le Sud-Ouest de l'Angleterre dont il est lui-même originaire, pour y mettre en pratique ses idées. Avec sa population diplômée et un peu hippie de la classe moyenne supérieure, dotée d’un énorme pouvoir d’achat et dont les intérêts sont à la fois conventionnels et alternatifs, Totnes était déjà connue comme la capitale du New Age Chic.
Ce qui surprend d’abord dans cette capitale mondiale des villes en transition, c’est que Totnes possède sa propre monnaie : la livre de Totnes. Au total, 10 000 billets d’une livre (une livre de Totnes vaut une livre sterling) ont été imprimés et sont acceptés par une centaine de commerces qui ont choisi de prendre part au mouvement. L’objectif est évident : favoriser l’achat de produits locaux dans les commerces de la ville afin de limiter le gaspillage d’énergie (transport, etc.) et à la survie des petites entreprises. En parallèle, un système d’échange de biens et de services à base de crédits a été mis en place sans prendre pour base les conventions de l’économie formelle.
Au centre-ville, quatre distributeurs permettent de changer des pièces d’une livre pour des billets d’une livre de Totnes. L’initiative a d’abord provoqué une formidable polémique à cause de la distinction qu’elle établit entre les établissements solidaires et ceux qui ne le sont pas – en particulier ceux qui font partie d’une chaîne, dont la clientèle vient d’ailleurs et ne souhaite pas employer une monnaie qui n'a pas cours dans le reste du pays. "Il est vrai qu’une distinction s’établit : d’un côté, ceux qui assument la responsabilité d’acheter local et, de l’autre, ceux qui suivent d’autres modèles. C’est inévitable", explique Noel Longhurst, pionnier de l’organisation Transition Town Totnes.
Un modèle qui s'exporte
Des villes en transition existent en Grande-Bretagne, en Irlande, au Canada, au Chili, en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis. Elles représentent un mouvement qui évolue en marge du pouvoir établi, mais qui cherche à collaborer avec les autorités municipales. Il est généralement le fait de quatre ou cinq individus engagés qui s’occupent à la fois de faire connaître les idéaux philosophiques [qui sous-tendent le mouvement] et d’élaborer une stratégie. Ceux-ci fédèrent le mouvement par la création d’un site internet à vocation locale, l’organisation de séminaires, de conférences dans les écoles, de projections de films ou de forums citoyens. Ils multiplient également les contacts avec les politiques et les commerçants locaux, etc.
Pour être officiellement reconnus en tant que ville en transition, les villes et les villages doivent se soumettre à une sorte d’examen. Un représentant du mouvement mis en branle par Rob Hopkins doit venir sur place pour donner une formation et s’assurer que la ville possède une petite organisation qui va au-delà du simple volontarisme et qu’aucun problème de concurrence ou de dissension interne ne viendra freiner le projet. Selon Hopkins, "l’un des problèmes les plus fréquents, c’est le scepticisme de ceux qui disent que les grandes entreprises et les élites locales ne se gêneront pas pour nous écraser si nous portons véritablement atteinte à leurs intérêts – une crainte qui, jusqu’à présent, ne s'est pas avérée. D’autres estiment que les partis politiques écolos occupent déjà le terrain de la défense de l’environnement et que notre position apolitique nous expose au risque d'être récupérés par des extrémistes qui souhaiteraient s’emparer de notre programme."
L’objectif final de Totnes, comme de toutes les villes en transition, est de relocaliser la production, la distribution et la consommation afin que la grande majorité des emplois soient occupés par des locaux et que les aliments, l’énergie et l’eau soient produits au sein même de la communauté. D’après Longhurst, "il faut penser à l’échelle mondiale, mais agir à l’échelle locale. Se préparer à la crise sans pour autant y perdre sa bonne humeur."
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