De la politique 7

LA DIMENSION EUROPEENE
1993
Les propositions économiques et politiques peuvent paraître s’assimiler à du protectionnisme, en effet c’est du protectionnisme, mot banni du vocabulaire actuel. Mais cet état d’esprit appliqué a l’échelle de l’Europe peut faire basculer l’économie mondiale dans un sens de survie et contrecarrer les diaboliques visées des Etats-Unis. De plus le protectionnisme s’il a pour but de monnayer les matières premières du tiers monde au prix Européen peut permettre un décollage économique dans un esprit de conservation et de pérennité des écosystèmes. Les grandes multinationales fabriquant des denrées dans les pays les plus pauvres sous prétexte que la main d’œuvre est moins chère verrons leurs produits taxés lourdement, leurs dirigeants poursuivis par la justice voir même jetés en prison. Dans les prochaines décennies c’est la survie du monde qui se joue ainsi que la dignité des hommes. 
Les grands maux sont la désertification  et le chômage, les guerres, la surpopulation. Quand la nature est mal traitée l’homme  généralement aussi, témoin l’Ethiopie et le Brésil. Contrairement  aux idées reçues il n’y a pas de choix  non plus entre l’homme ou la nature car la nature peut vivre sans l’homme mais non le contraire. Les écosystèmes peuvent être envahis, les communautés vivantes perturbées, le prochain chapitre traite justement d’invasion.  
Début 2012 
L’échelon Européen est en faillite, ce n’est pas étonnant car les pays sont trop éloignés économiquement, les délocalisations ont lieu a travers ce qui se veut le même pays, le système monétaire avec « une fausse vrai banque »  enrichit les banquiers, met a mal la protection sociale, creuse les inégalités.
La France avait trois millions d’emplois de plus dans l’industrie en 1980, les délocalisations ont eu des conséquences sociales dramatiques.
La relocalisation a beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients
Inconvénient principal : le prix
Si nous prenons l’exemple d’un pantalon a quinze euros, venant de Chine le même si nous referons aux prix de 1980 coûterais de  cinquante a soixante euros de nos jours made in France.
Il en est de même pour les débroussailleuses a dos mais la qualité est bien supérieure aux « saloperies chinoises ».
Avantages : 
L’emploi : Pour certains secteurs il ne s’agira même plus de relocalisations mais de créations comme pour le textile.
Economie d’énergie : Malgré une baisse du pouvoir d’achat pour une majorité et une hausse spectaculaire et indécente pour une minorité depuis 1980, l’empreinte écologique demandant deux terres en 1980 (si le monde entier vivait comme des français) demande actuellement trois terres.
Effet de serre : le fait que la France ne produisent que 55% de ses protéines pour nourrir ses animaux y compris une partie des volailles biologiques est une catastrophe car le soja est Brésilien (destruction de la Forêt) ou en Argentine (Destruction des prairies), l’arrêt des importations de soja est une urgence absolue avec une augmentation des cultures de luzerne, pois, féverole, lupin , voir même soja qui est classé oléo protéagineux. De plus l’augmentation des cultures de protéagineux diminuera le besoin d’engrais azoté et la surconsommation d’énergie.
Une partie des porcs seront plus chers d’autant plus si nous en profitons pour supprimer les algues vertes.
Effets sociaux : La relocalisation de l’économie aura des effets positifs sur l’emploi, cela limitera  l’insécurité. Les effets sur les prix seront limités si des tickets de remises pour les produits alimentaires en fonction des revenus sont distribués. Les économies d’énergie seront considérables. Les emplois seront plus nombreux en agricultures, ainsi qu’en agro-alimentaire. Il y aura des gains dans l’industrie bien que des pertes soient attendues dans les domaines de l’import-export.
Reste à déterminer la meilleure méthode pour une relocalisation et la demondialisation. Faut-il que la banque de France se mette à émettre des euros pour restreindre l’emprise de la finance spéculative et en dehors de l’économie réelle ce qui est possible au sein de l’union Européenne en cas de danger. Faut-il imposer des quotas d’importation ou des normes sociales et environnementale pour chaque produit ou encore une taxe carbone pour rendre les produits locaux attractifs. Les décisions seront difficiles d’où la montée probable de la démocratie participative.

Démocratie participative : Le passage vers une société de décroissance qui sera tôt ou tard une obligation, ainsi que le passage vers une société plus équitable et beaucoup moins financiarisée demandera en permanence des choix difficiles ou l’oligarchie politique naviguera a vue. Les gigantesques erreurs des « branquignoles actuels » ne seront plus admises.
Pour prendre un exemple concret partant du fait que le quotient familial profite honteusement a une minorité déjà très favorisée faut-il le supprimer et le remplacer par un crédit d’impôt  ou bien en limiter le montant, cela peut faire l’objet de forum sur Internet, soit le candidat socialiste Corrézien prend cette démarche participative avant de trancher, soit il prend sa décision mais surtout ne revient pas en arrière, ce n’est pas lui le fou.
Autre futur débat ;  faut-il instaurer une taxe pour l’essence réduite pour tous (la fameuse  TITP) ou bien instaurer un quota sous condition de revenus et trajet domicile travail, ce qui nécessitera des pompes a essences spéciales, ou bien des cartes de rationnement ?, L’idée est à creuser, mais pas facile à mettre en œuvre.

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