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Un exemple d'agriculture durable

 

Un exemple d’agriculture durable

Voici un exemple chiffré a l’aide d’une comparaison, c’est une petite exploitation de l’ouest de la France.

L’UGB : l’Unité de Gros Bétail ; correspond a une vache laitière de plus de deux ans ou un bœuf  de plus de trois ans, avant l’animal a une portion d’UGB, 0,30 pour une genisse de moins d’un an, 0,15 pour une brebis..

SAU : Surface Agricole Utile c’est la surface consacrée aux cultures et aux prairies, en excluant les forêts

SFP : Surface fourragère principale 

CTE : Contrat Territoriaux d’Exploitation, en gros les subventions étaient accordées en fonction d’un résultat environnementale,  l’ADAGE est un contrat  adaptés a l’Agriculture Durable le mais doit avoir une superficie de moins de 18% et une surface de prairie d’au moins 50%.. Par exemple 48 Kilos Equivalents fuel pour la prairie, 231 Kilos EQF.

Les CTE qui étaient pourtant une avancée environnementale significative a été supprimé « bêtement » en 2002.

Le résultat de la ferme étudiée est impressionnant.

-Diminution de plus de 80 % de l’achat  de concentré.

- Plus de ¾ de la fertilisation très gourmande en énergie surtout les engrais azotés

-Diminution de moitié pour les produits vétérinaires

-Les vaches laitières donnent un peu plus de 6000 litres de lait par an ce qui permet encore une alimentation naturelle.

-l’assolement c'est-à-dire la nombre d’hectare de chaque culture est de 28,75 hectares de prairies temporaire de prairie temporaire légumineuse graminée.

-1,40 hectare de maïs.

-Le reste en verger pâturé

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 -Précisons également que le fioul dépensé pour les prairies est cinq fois moins important que pour du Maïs grain ou ensilage.

-Evidement le temps de travail est diminué par rapport au système classique. L’agriculture durable c’est « travailler moins pour gagner plus »

Est –il possible  d’aller plus loin ?. 

L’agriculture durable permet une forte décroissance des produits achetés au niveau d’une exploitation mais l’autonomie intégrale est-elle possible ?. Voir plus. Examinons les différentes pistes.

Le bois : Il est produit principalement par les haies si nous prenons le cas d’une exploitation laitière. 100 mètres de haies produisent 10 stères de bois tous les 15 ou 20 ans soit 6 tonnes de bois ou l’équivalent de 2000 litres de Fioul. 4 kilomètres de haies produisent 40*10= 400 stères soit 20 stères par ans soit l’équivalent de 4000 litres de fuel. En pratiques cela ne se passe pas sous forme d’une simple division la production se situe dans les dix ou cinq dernières années, d’où des échanges possibles en cas de surplus, ou des ventes.

Le méthane : Nous avons longuement développé cette méthode dans d’autres articles. Elle est par ailleurs excellente, pour rappel : elle conserve le potentiel d’humus elle facilite même la transformation finale de matière organique en humus,  il n’y a pas de perte d’éléments minéraux, elle empêche les pertes de méthane dans l’atmosphère (effet de serre 23 fois supérieur a celui du gaz carbonique), le méthane peut faire rouler des véhicules, produire de l’électricité et de  la chaleur. Le potentiel est important. Mais contrairement a ce que dise les branquignols qui nous dirigent la méthanisation n’est pas une solution aux nitrates ni aux algues vertes en Bretagne. Elle est difficile a implanter dans une petite exploitation, cette technique s’adapte bien a l’agriculture intensive en particulier au lisier de porc qu’elle désodorise, et enfin elle est « plombée » injustement par le gouvernement actuel (début 2012) favorable a l’industrialisation et a la méthode en continue se prêtant bien au lisier. L’agriculture Durable pourrait se réapproprier cette technique  en favorisant la méthode discontinue a la fois plus artisanale et plus rentable en terme de production de méthane et demandant plus de main d’œuvre. Cette méthode est aussi très efficace dans les décharges.

L’énergie éolienne : Sous forme de mini éolien,  ou sous forme de moyen éolien (éolienne communale ou chaque coopérateur possède une part d’éolienne et une part de production)

L’énergie solaire : Ce n’est pas que le solaire photovoltaïque encore cher mais aussi le solaire thermique pour l’eau chaude et moins connu le solaire peut servir a faire du froid.  

A terme l’autonomie énergétique d’un village sera favorisée, et même plus il sera obligatoire. L’autonomie visera non seulement le fonctionnement du village en terme de déplacement, d’eau chaude, de chauffage et d’électricité mais aussi servira à compenser l’énergie des produits manufacturés achetés.  Signalons que cette compensation est stigmatisée a tort, dans les communautés du futur cela favorisera la relocalisation et la récupération. 

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