CONSIDERATIONS SUR L’AGRICULTURE

Nous parlerons assez peu des différentes techniques d’agricultures biologiques car cela est largement fait. Nous nous attarderons par contre sur les problèmes écologiques, énergétiques et économiques. Puis nous tenterons une prospective sur le thème « France Agriculture Biologique » puis nous examinerons les forces et les faiblesses de ce mode d’agriculture sur le plan mondial.

Quelques constances : Les créateurs des différentes méthodes d’agriculture biologiques mise à part Rudolf STEINER  ( créateur de la méthode  biodynamique)  sont souvent des agronomes tropicaux plus à même de voir les dégâts des méthodes productivistes car ceux –ci arrivent plus rapidement  dans ces régions. Les principes de bases des méthodes d’agriculture biologique sont les suivants.

-         Nourrir le sol avant de nourrir la plante.

-         Fortifier la plante pour éviter les parasites.

-         Les engrais et les traitements éventuels sont tous à base de produits naturels  

A partir de ces principes de base les variantes sont nombreuses.

Quelques remarques par secteurs d’activités.

Le jardinage

  Le succès de l’agriculture biologique est incontestable. Les légumes sont beaux sans aucun traitement (sauf purin d’ortie). Le rendement ramené a la matière sèche (ce qui reste après avoir enlevé l’eau) est proche de l’agriculture conventionnelle, il y a plus de vitamines, de sels minéraux.

Le secret de la  réussite consiste à doser en fonction des terrains.

-         Un apport de fumier de ferme.

-         Compostage.

-         Poudre de roche.

La cendre de bois, le compostage des déchets du jardin d’agrément, le purin d’ortie alimentent normalement  un potager amateur. Pour les professionnels l’achat à l’extérieur parait indispensable en raison des prélèvements importants des légumes.  La viabilité économique est équivalente voir supérieur à celle d’un horticulteur classique sous réserve de débouchés stables.

 

Les coûts de productions sont supérieurs, le désherbage est mécanique et souvent manuel, cela reste valable en 2010 aussi bien qu’en 1993, ce qui représente une main d’ouvre supplémentaire.   

L’agriculture biologique demande aussi l’achat d’auxiliaires comme les pucerons pour éviter les insecticides.

Elle demande aussi plus d’observations, elle demande aussi des engrais verts et plus de main-d’œuvre par exemple pour greffer les tomates les rendant ainsi moins sensibles aux maladies.

Mais c’est un mode de production pas dangereux pour le producteur et le consommateur.

Encore une fois, nous insistons sur la nécessité d’une taxe carbone  sur les produits finis favorisant ainsi l’agriculture biologique et également l’agriculture durable.       

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