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les algues vertes 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que faire des algues vertes ?

 En tout les cas ne pas écouter les hommes politiques qui augmentent la taille des porcheries (que faire du lisier) et proposent la méthanisation pour lutter contre les nitrates. Nous pouvons nous demander si cela fait partie du torpillage des énergies renouvelables ou bien cela est-il du au fait que la tache est difficile.

La méthanisation n’a pas d’influence sur la teneur en nitrate du lisier par contre elle diminue la teneur en hydrogène sulfuré, autrement dit les algues vertes et le lisier n’ont plus d’odeur, ce qui est une avantage.

Les solutions a court terme.

Ramassage des algues vertes, méthanisation, et compostage : Rappelons le principe et les avantages de la méthanisation. Le but consiste en la production de biogaz constitué par  du méthane  (CH4) hydrogène et carbone et du gaz carbonique (CO2), ce méthane pouvant servir a produire de la chaleur et/ou de l’électricité. Nous  ne voyons aucune action sur l’azote du produit,  cette méthanisation se produit sans air et a environ trente degrés. Il y a deux techniques la production en continue demandant un produit liquide comme le lisier et la production en discontinue pour des produits plus solides comme le fumier par exemple. Nous penchons nettement pour la technique plus artisanale du procédé discontinue, en effet les produits solides sont plus riches en carbone donc plus riches en méthane.

Les produits liquides comme le lisier ou les algues vertes doivent mélangés  a des matières plus solides et plus ligneuses comme de la paille de manière a bloquer la production d’azote ammoniacale et par conséquent d’azote nitrique et au final donner du compost.

Les algues vertes sont ramassées et transformés en carburant ; c’est techniquement possible.

Ces solutions a court terme devront tôt ou tard être remplacées, c’est pour cela que les méthanisateurs devront recevoir d’autres déchets verts sous peine de gaspillage. Les avant ages de ces solutions sont la production d’énergie et  l’élimination du fameux hydrogène sulfureux.

Le gros inconvénient  est que le problème de l’excès de nitrate dans l’eau n’est pas résolu et que cet excès se retrouve également dans l’eau du robinet, de plus cela correspond a un formidable gaspillage car un kilogramme d’engrais azoté correspond a un kilogramme de pétrole dépensée, a l’hectare cela correspond a trois cent litres de pétrole soit l’équivalent de six mille kilomètres en petite voiture comme celle de  l’amie Fabienne.  Autrement dit une unité d’azote (terme utilisé en agriculture) demande 3 litres de fuel, le problème bien plus étendue que les algues vertes et il demande des solutions a long terme.

Les solutions a long terme :

La première phase

Elles devront être faite par étapes, le lisier est une formidable ressource a raison de cinq unités d’azote par  tonne (unr unité egale a un kilogramme d'azote) et une production de 18 millions de tonnes cela fait prés de cent millions de tonnes d’azote ou encore une économie de trois cent millions de litres de pétrole (circulation d’un million de voitures a Fabienne sur six mois environ) ou encore la fumure azotée d’un million d’hectare, mais pour ne pas polluer les nappes phréatiques ainsi que les ruisseaux , ainsi que la mer ce lisier doit être épandu sur de la végétation en pleine croissance ( montaison du blé , herbe des prairies) et être méthanisé ce qui peut produire cinquante kilowaths par tonne soit 18 millions x 50= 900 millions de kilowatts.

La deuxième phase :   

Le stockage du lisier ne sera pas gérable étant donné qu’il ne pourra être utilisé que  durant le printemps et la transformation de l’élevage sur lisier au profil de  l’élevage sur fumier deviendra indispensable, il y aura une inversion de tendance car même les bovins sont de plus en plus sur lisier (élevage laitier principalement). Le fumier à l’énorme avantage de transformer l’azote ammoniacal en azote organique qui se trouve bloqué dans l’humus et se libère petit a petit, une fraction de l’humus se détruit tous les ans mais cette destruction passe par un maximum au printemps.

La troisième phase.

La teneur en nitrate diminuera mais peut être pas suffisamment pour éliminer 90 % des algues vertes  étant donné qu’il y a une perte en nitrate (reliquat chimique des cultures, destruction de l’humus) sur les terres sans culture en particulier en automne et en hiver, une très faible teneur en nitrate demande un déchaumage c'est-à-dire l’incorporation de la paille a la terre. La paille en se décomposant absorbe l’azote contenu dans les nitrates pour respecter le rapport C/N (carbone /azote)  de l’humus, la paille étant très riche en carbone. Le semis d’un engrais vert complète le dispositif. Rappelons qu’un engrais vert et en réalité une culture semée a l’automne et  enfouie au printemps elle est destinée ne pas laisser filer les nitrates et autres éléments minéraux. La moutarde en est l’exemple type.

La réintroduction de prairies et en même temps le remplacement  du soja du Brésil par le trèfle ou la luzerne, le petit pois, ce dernier semble plus indiqué pour les porcins. En bref l’agriculture productiviste se transforme en agriculture durable.

Les prix seront plus chers mais les conséquences financières et environnementales induits par l’agriculture productiviste n’existeront plus. Rappelons que ces conséquences sont énormes ; pertes touristiques dues aux algues vertes, pertes dues au ramassage, dénitrification de l’eau potable, importants rejets de CO2 dus a la fabrication des engrais azotés, déforestation du a la culture du soja, la perte dramatique de la biodiversité, le déséquilibre de la balance commerciale. En résumé un petit gain pour le consommateur et des conséquences dramatiques pour la collectivité.

Nous proposons un label Agriculture Durable (AD) et sur les économies réalisées par la société la distribution de bons d’alimentations en AD pour les titulaires du RSA dans un premier temps. Puis la généralisation de l’agriculture durable qui ira de pair avec le resserrement de la fourchette des revenus.

Il restera la pollution par les nitrates engendrée par les rejets des villes ramenée a l’hectare de villes, ils ne sont pas négligeables 300 kg d’azote soit 5 a dix fois plus qu’un hectare de culture productiviste, ces rejets proviennent des stations d’épuration et de l’eau pluviale contenant des oxydes d’azote provenant de la circulation automobile plus dense en ville. Ces algues vertes sont localisées autour des tuyaux  provenant de la ville et se jetant dans la mer.

La solution a long terme consiste dans le lagunage, récolte des plantes production de méthane plus compostage

Encore une fois nous mettons le doigt sur le coupable ; le productivisme

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