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LES CEREALES BIOLOGIQUES

L’Offre  en céréales biologiques  ne suit pas la demande. La réussite économique est certaine mais contrairement a l’élevage  le rendement quantitatif reste bien en deçà des rendements classiques exemple de 35 a 40 quintaux par hectare contre soixante quintaux pour l’agriculture classique. En bonne terre 80 à 100 quintaux pour l’agriculture classique contre 60 pour l’agriculture biologique. La qualité n’est pas foncièrement différente mais les résidus de pesticides  se trouvent sur l’écorce des blés  classiques, ce qui exclut les pains complets. De toute façon les traitements continuent après la récolte sauf dans la filière biologique.

Mais revenons en arrière non pas au moyen age mais simplement en 1950. Le rendement français était de vingt quintaux, la encore l’agriculture biologique profite de l’amélioration biologique. N’oublions pas que l’agriculture biologique a des rendements supérieurs que les blés Américain et Russe.

La difficulté de l’agriculture biologique réside dans le fait que contrairement aux légumes le blé et les céréales en général absorbent les ¾  des éléments nécessaires à la croissance entre mi-Avril et début Juin puis se dessèche lentement. Deuxième difficulté les maladies du feuillage réduisent la photosynthèse. Les traitements des agriculteurs classiques protégent les deux dernières feuilles  de plus les pucerons peuvent réduire le rendement de moitié certaines années.

Nul doute que les cultures biologiques vieilles seulement de quelques décennies peuvent encore faire des progrès quantitatifs. On peut par exemple imaginer une macération a base trèfle (riche en azote) appliquée fin avril, des répulsifs a pucerons, une phytothérapie anti-rouille.

Cela est-il nécessaire dans le contexte mondial du marché des céréales où les personnes qui en on le plus besoin ne peuvent acheter des céréales faute de moyens financiers.

A l’avantage du blé biologique, avantage qui deviendra prépondérant dans les années futures est son meilleur bilan énergétique.  Il ne nécessite pas contrairement au blé intensif  un litre de fuel pour 10 kilogrammes de blé produit. Il ne pollue pas ou beaucoup moins les nappes phréatiques. Quels sont les effets a long terme des divers fongicides, insecticides, désherbants  sur la vie biologique du sol ?.       

  

Les techniques sont nombreuses mais généralement a base de légumineuses dans la rotation en voici quelques exemples..

Luzernes 4ans- blé – orge - seigle

Luzernes 4ans Triticale- mélange céréales (triticale+pois)- orge.

Prairie temporaires 4ans- Mais ensilage- mélange céréales – orge.

Le principal problème est le désherbage il est parfois nécessaire d’utiliser la technique dite du faux semis c'est-à-dire faire lever les mauvaises herbes les détruire mécaniquement (bineuse) puis effectuer le vrai semis.

Le deuxième obstacle est la demande d’azote durant un temps très court en Mai ce qui correspond a la montaison du blé,il est possible d’apporter de l’engrais azoté non chimique mais celui-ci est rare et cher ainsi que le Guano, un apport de purin est possible aussi.

Il est aussi recommandé de veiller à la décomposition des matières organiques en broyant la paille a la culture précédente, semer de l’engrais vert ou apporter du fumier a l’automne précèdent.

A titre d’exemple dans un essai,  le rendement  était de 36 quintaux sans apport de fumier et de 52 quintaux avec apport de fumier à l’automne.

Les cultures associées : Il est possible de semer ensemble une légumineuse et une céréale, ce qui permet une meilleure utilisation de l’espace et de l’énergie solaire.

En pratique, la légumineuse doit être semée et récoltée en même temps que la céréale, ce qui réduit le choix, la légumineuse la plus utilisée est le pois d’hiver et de printemps utilisée avec le blé ou l’orge. L’avantage est grand car l’aliment du bétail pour les vaches laitières  est prêt a l’emploi (après broyage).

Autre technique possible 

 La culture en bandes : Il est semé des bandes de luzernes de quelques dizaines de centimètres alternant avec des bandes de blé de même largeur. La luzerne est fauchée avant le semis du blé, ce qui fait un paillis nutritif.

Le rendement de blé en France était de 70 quintaux en moyenne, pour le monde de 20 quintaux, de 30 quintaux pour l’agriculture biologique en France. Ce qui peut apparaître comme une grosse différence .Mais de par sa rareté le prix  blé biologique a tendance a augmenter (environ 40 Euros le quintal, moins de 15 pour l’agriculture classique)

 40*30=1200 Euros

70*15=1050 Euros

L’avantage financier est actuellement pour l’agriculture biologique car celle-ci demande moins de produit de traitement.

Pour plus d’information vous pouvez vous rendre sur le lien suivant.  

www.unctad.org/infocomm/.../ble/culture.htm

 

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