REDUIRE LES EMISSIONS DANS LES PAYS DEVELOPPES

REDUIRE LES EMISSIONS DANS LES PAYS DEVELOPPES :

-Taxe sur l’énergie et en particulier sur le charbon et le pétrole, la combustion du gaz naturel étant moins nocive.

-Tickets de carburants conduisant à des quotas d’essence  pour les particuliers.

-Economies d’énergie tout « azimut » rendues nécessaires par le prix plus élevé et les quotas.

-Développement de l’énergie solaire là ou cela est possible, ce développement sera également favorisé par le prix de l’énergie fossile.

-Développement de la méthanisation des déchets organiques ce qui fournit de l’énergie

- Dans le domaine des transports, le rail sera favorisé par rapport à l’automobile.

-Boycott des pays ne voulant pas se plier a ces règles.

-Le développement du nucléaire n’est pas prévu car a somme identique les économies d’énergie et aussi les énergies renouvelables sont plus efficaces ; de plus les dangers potentiel de l’énergie nucléaire sont importants. 

 

La taxe carbone : Elle consiste en une taxe sur un combustible fossile s’exprimant en Euros par tonne consommé, cette taxe est censée faire baisser les émissions de gaz carbonique.

Faisons quelques remarques sur cette taxe carbone proposée par Nicolas Hulot, en gros elle serait progressive et passerait de 0 à 1 Euros par litre d’essence à l’horizon 2040 pour une taxe prenant effet en l’an 2000. Si nous prenons 1Euro par litre (le prix de l’essence de l’époque) et une consommation de 8 litres pour cent kilomètres cela fait 8 Euros  pour cent kilomètres en 2040 pour  consommation de 4 litres au cent kilomètres la taxe serait de 1 Euro par litre ce qui fait le prix du litre d’essence a 2 Euros et finalement toujours 8 Euros pour cent kilomètres.  

Ce calcul est théorique en 2007 le prix du pétrole était a 1,50 puis il a été diminué avec la crise, néanmoins il va repartir a la hausse inévitablement.

Une taxe de 20 Euros la tonne de CO2 cela représente combien ?.

Prenons l’exemple d’une voiture émettant 150 grammes de CO2 au kilomètre, nous aurons 1500 grammes pour 10 km ou 15.000grammes pour 100 Kilomètres soit   15 KG  soit pour une tonne 1000/15*100=6600km.

Soit 20/66= 30,30 centimes pour cent kilomètres 150 grammes au kilomètre correspond a 7 litres au cent environ soit quatre centimes par litre.

Une taxe Européenne ?.

 Elle est en projet justement de 20 Euros par tonne et elle est déjà appliquée dans certains pays contrairement au dire de notre président d'operette.

. Citons la Suède ou elle est de 27 Euros par tonne ainsi que la Finlande, la Norvège* adopte une taxe de 55 Euros par tonne (*En Europe mais pas dans l’union Européenne)

La taxe française pourquoi le fiasco ?.

Selon une habitude bien établie, le gouvernement actuel préfère protéger les riches et faire payer les plus pauvres et les classes moyennes. Ainsi les cimenteries, les transporteurs routiers, les raffineries  étaient exemptés ainsi   que quelques catégories défavorisées : les marins pécheurs et les agriculteurs mais ils faisaient partie de « la France qui se lève tôt »

Une réussite : le bonus malus

Il ne s’applique qu’aux véhicules économiques et il a permis de gagner beaucoup d’années sur le plan de Nicolas Hulot et nous pensons qu’il devrait s’étendre a une majorité de produits avec éventuellement en prime une TVA fortement augmentée pour les produits venant hors Europe (La TVA dite sociale n’était pas forcement une mauvaise idée mais une idée mort née)

La prime a la casse : une idée discutable

Si le bonus malus permet de faire baisser rapidement la consommation des véhicules la prime a la casse a tendance a « plomber » les économies de carburants car il faut l’équivalent de la consommation de trente mille kilomètres pour la construction de la voiture autrement dit si le véhicule passe de 8 litres a 6 litres il faudra plus de cent mille kilomètres pour commencer a faire baisser les rejets de gaz carbonique. Mais souvent elle n’est pas construite en France et c’est une fausse baisse pour la France. Il n’était pas normal de mettre à la casse des voitures de moins de dix ans et moins de cent mille kilomètres, c’était du gaspillage.

Nous reviendrons sur ces thèmes dans la partie transport et énergies renouvelables. 

 Les énergies renouvelables.

Elles seront vues plus en détail dans un chapitre suivant, disons qu’à ce sujet la France est plutôt mal partie. Après  avoir fait le Grenelle de l’environnement, les réductions d’Impôts présentées comme un gisement d’emplois sont devenues « une niche fiscale a raboter »et de toute façons ces questions d’environnement « ça commence à bien faire », hors rien de sérieux ne sera fait sans une politique a long terme et non en fonction des élections « Qui n’ont pas permis de piquer les voix aux écolos ».

Ainsi le catastrophique crédit d’impôts « raboté » pouvant mettre en péril toute une filière, pour être juste c’était une aubaine pour quelques petits malins.

Ne serait-il pas possible pour la filière photovoltaïque par exemple que le prêt d’Etat à faible taux d’intérêt finance la totalité de la dépense et que celui-ci se rembourse avec la totalité de l’électricité produite jusqu'à la fin du prêt. Si l’installation ne fonctionne pas l’Etat se retourne contre l’installateur si le particulier ne paye pas l »Etat touche directement la production d’électricité. C’est un investissement mais il n’est pas à fonds perdus et au final sûrement plus rentable que le nucléaire.

Cela peut être fait aussi pour le soleil thermique, pour le petit éolien, et sous forme de coopérative pour le plus gros éolien. Tôt ou tard ce genre d’investissement  sera indispensable, et la source de revenu remplacera petit à petit la taxe sur les produits pétroliers.

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