L’EMPLOI 1


1993

Nous le savons maintenant le principal responsable du chômage est la recherche de la productivité et surtout sa perversion le productivisme. Le productivisme allié a une conception exclusivement mercantile des hommes et de la nature est la peste de nos sociétés, l’automobile en est la lèpre, la pollution en est le Sida, le chômage est une septicémie.

1)    Les effets

Les effets sont désastreux car dans un pays comme la France 10% d’une population est considéré comme inutile, un autre pourcentage important végète dans des emplois précaires et sous payés, les agriculteurs disparaissent peu a peu, d’autres encore se fanent dans des taches répétitives. Le travail est malade et cela peut conduire a des explosions de violence ou a la lente déliquescence de pays entiers.

N’oublions pas qu’éliminer systématiquement le travail humain reviens a éliminer ces mêmes êtres humains sortis du circuit économique. Produire pour qui, telle est la question.

2011

C’est encore plus catastrophique qu’en 1993, et comme le montre le tableau suivant le profit est l’ennemi de l’emploi.

 

  

 

 Les courbes du bas taux de chômage et part du profit non investis  sont en corrélation sauf  durant les années soixante dix. Parmi les explications; la mondialisation et les délocalisations de l’économie représente au moins 50 % du chômage, le made in China génère beaucoup de profits pour les intermédiaires et sur un plan écologique c’est un désastre.  

Les erreurs de l’état : Elles sont au moins responsables d’un quart du chômage actuel, elles ont subies une grosse augmentation depuis 2007. « Travailler plus pour gagner plus » est vraisemblablement la plus grosse bêtise des cinquante dernières années. Défiscaliser les heures supplémentaires  coûte très cher et de plus freine les emplois, autrement dit l’Etat paye pour favoriser le chômage. De plus en plus de personnes sont atteintes de surmenage tandis que d’autres sont malades de ne pas avoir d’emploi.

« Travailler le Dimanche pour lutter contre la crise » encore une bêtise désastreuse sur un plan social et écologique, en effet il faut chauffer la grande surface, c’est au moins autant que la consommation actuelle d’un pavillon et il faut se déplacer en voiture et brûler du fuel.

La casse du service public ne favorise pas l’emploi.

La casse des énergies renouvelables non plus, en effet le Grenelle de l’environnement n’a pas permis de « piquer des voix aux écolos »

 

privatisation


 


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