Article 8

 

Axe 2 : Relocaliser  Production, transformation et distribution alimentaire.

Vaste programme comment inverser la tendance actuelle : au niveau d’une région 90 % de la nourriture vient de l’extérieur et 10% est produite sur place. Mais ceci doit commencer a la production c’est le premier pas , les opposants a l’autonomie alimentaire, les partisans de l’économie ouverte pour faire baisser les coûts ne se rendent pas compte de la catastrophe écologique et sociale de la mondialisation ainsi que des coûts des externalités de l’agriculture moderne. Le premier niveau de la relocalisation c’est le jardin amateur puis professionnel puis la ferme et en premier lieu les animaux. Citons en exemple le système maïs Soja qui a une certaine pertinence si une année le Soja est produit, puis l’autre le Mais a condition que ce soit sur la même parcelle mais pas a 100000 Kilomètres.  Pourquoi ne pas poursuivre l’interdiction des OGM pour la nourriture des animaux car que devient le glysophate (matière utile du Round up) bloqué a l’intérieur de l’OGM ne se concentre-t-il pas dans le porc ou dans le poulet et ne se concentre-t-il pas du porc a l’homme ?. D’après Monsanto c’est sans danger mais peut-on croire Monsanto ?. Comme 77% du Soja est OGM  la relocalisation devient plus facile. 

Auparavant les hommes politiques doivent tordre le cou au libéralisme économique et sortir de l’OMC (organisation mondiale du Commerce) du moins en ce qui concerne la nourriture  Une taxe kilométrique sur les marchandises parait incontournable ainsi que des taxes a l’importation a quoi cela rime  d’exporter 700000 tonnes de viande de porc et d’en importer 600000. ?. Que de voyages inutiles ?. Alors que la production porcine sera diminuée de moitié car entrant trop en concurrence avec l’alimentation, humaine.  A notre avis le retour des tickets de rationnement n’est pas à exclure surtout avec la forte hausse probable du pétrole. Seuls les plus riches pourront se nourrir convenablement à moins que l’intelligence collective prenne les choses en main.

La relocalisation est fortement aidée par des mouvements comme les villes en transition il n’est pas utopique de penser qu’a l’échelle d’un canton 50 % de la nourriture soit produite a savoir les légumes, une partie des céréales, une grande partie de la viande voire une partie de la boisson. Il existe bien sur des cas particuliers des cantons de montagnes par exemple mais surtout les villes. Mais il est possible d’introduire des jardinières, quelques poules, voir des moutons pour tondre les pelouses sans oublier  les ruches actuellement bien plus en forme que dans les campagnes.  Il est aussi probable qu’avec la montée inexorable du prix du pétrole une partie des pavillons de banlieue servent à des artisanats agro-alimentaires. Conserves en tous genre, Voir servent de support à un ensemble de serres.

La relocalisation comment ?.

A notre avis il existe trois solutions :

1 : Contraint et forcé : A cause du prix de l’énergie voir des pénuries et de la pauvreté grandissante.

2-Demarche volontariste de l’Etat : A l’aide de différentes taxes et aussi de subventions et surtout d’une planification écologique et le retour du protectionnisme particulièrement dans le domaine alimentaire.   .

3-L’intelligence collective : Citons les nombreux mouvements comme les villes et territoires en transition, les AMAP, le mouvement des colibris, les entreprises d’insertions. Les coopératives d’achat ou d’auto construction d’éoliennes.  Les mouvements de décroissances. L’économie sociale et solidaire etc . Cet inventaire a la Prévert indique que tôt ou tard ces mouvements devront se fédérer sans tomber dans l’écueil Politique.

Nous pensons que la dernière solution est la plus efficace et que les politiques suivront car ils sont bien en retard par rapport à la société civile tant  l’intoxication par la « barbarie libérale »  est profonde.

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