LE BATIMENT

1993

A la fin des années cinquante le logement était précaire les sommes énormes étaient allouées a la guerre d’Indochine et la guerre d’Algérie, les destructions massives de la dernière guerre ne permettait pas un logement décent pour tout le monde, la guerre finie l’expansion économique en plein essor, les cages a lapins apparurent sousla houlette des promoteurs peu scrupuleux. Il fallait diminuer les prix, il n’était pas possible de baisser le prix du parpaing ou du fil électrique alors commençons par la main-d’œuvre, celles-là était plutôt rare dans le bâtiment etun maçon gagnait proportionnellement bien mieux sa vie qu’actuellement et de plus il préférait construire de petites maisons, dans les petites entreprises du bâtiment, le travail revient au moins a la moitié du prix de revient.

Alors l’importation d’étrangers a été massive et en particuliers des algériens ce qui n’était pas le meilleur choix compte tenu du contexte de l’époque. Beaucoup de ces travailleurs étaient et sont encore « au noir ». Lestravailleurs du bâtiment virent alors leurs revenus proportionnellement diminuer.

Le Pen se tenait déjà prés et attendait le moment propice. Les travailleurs émigrés tout comme les marins du XVIII éme siècle étaient pratiquement kidnappés dans un seul but diminuer les coûts, qui se souciait des coûts sociaux ?.

Les promoteurs, les affairistes, bref ces modernes négriers sont ainsi responsables du phénomène de l’immigration

et du racisme.

 2010

Le plombier Polonais.

L’Europe a intégré beaucoup de pays dont le niveau de vie est très inférieur a « L’Europe des douze » l’idée est de

faire travailler ces nouveaux Européens aux conditions sociales et financières des pays d’origine, c'est-à-dire lamort programmée des acquis du conseil national de la résistance. De plus ces travailleurs si cette horreur esti instituée ce que certains appellent « la directive Frankenstein » , une grosse augmentation du chômage est probableet de plus les entreprises Roumaines ou Polonaises viendront avec leur matériaux d’où une augmentation des transports et d’énergie fossile et de gaz a effet de serre. De plus si une directive de ce genre est acceptée, les Etats ne pourront rien dire, autrement dit des personnes non élues peuvent profondément changer la vie des gens d’une démocratie. Et qui viendra réparer les chauffe eaux polonais ? L’Europe nous entraîne dans la spirale du déclin.

Les aides a l’emploi.

Elles devront être conditionnées à la part des dépenses salariales dans les dépenses globales, de plus une subvention pourra être accordée en cas de problèmes financiers passagers pour les entreprises fortes consommatrices de main d’œuvre. Le principe de base consiste éviter les licenciements causés par une faible déficit(quelques centaines d’Euros par salarié) ce qui coûtera de toute façon moins cher que le chômage. La rentabilité atout prix, le productivisme forcené ne sont pas les meilleures solutions. Les baisses des charges dites sociales doivent être réservées uniquement aux petites entreprises. Hélas les « élites d’opérettes » qui nous gouvernentsont plus attirés par le capital que par le travail. Dans le triangle : salariés, actionnaires, clients, les salariés sont très défavorisés contrairement aux déclarations péremptoires des gouvernements successifs. En conclusion si de faibles déficits ponctuels peuvent et doivent être acceptés et comblés, les aides doivent être remises a plats pour favoriser les plus efficaces, en bref la bonne gestion doit remplacer le Productivisme finalement non rentable a long terme. Le « social » doit prévaloir sur le « pognon » mais cela nécessite une bonne gestion supprimant les gaspillages.

Le logement social :

Il a mauvaise presse, qui dit logement social imagine délinquance, alcoolisme, chômage massif, dégradation des logements, loyers non payés, retour des bidonvilles. C’est pour cette raison que le seuil des 20% a bien du mal à être atteint dans certaines communes et pourtant 70% des français peuvent prétendre au logement social et il n’y a aucune obligation à regrouper les « cas dits sociaux ». Ces craintes sont certainement fondées mais a la marge et faite par des personnes en marge de la société.

Pour un hébergement d’urgence écologique et efficace :

Nous ne pouvons pas dire que les gouvernements successifs ne font rien, mais ils donnent l’impression de tomber des nues chaque hiver et ceci depuis des dizaines d’années incroyable !! Prés de cent mille personnes dorment dehors. Tous les ans grand branle bas de combat des les premiers froids, ramassage des SDF, places d’hôtel, bref plus d’un milliard de dépense ce qui peux sembler normal sauf que pour ce prix là il faut recommencer l’annéesuivante sans résoudre le problème. Il serait possible de mettre en place un hébergement sous forme de cabanes,de yourte ou de bungalows (comme après la guerre) bref selon un mode d’habitat temporaire mais non précaire. Si nous prenons l’exemple des cabanes, il semble possible de fabriquer des cabanes de 12 mètres Carrés pour 20000 Euros avec l’essentiel. La cabane surclasse la tente et l’hébergement d’urgence, il est possible de loger un couple, pas de doute que des relations sexuelles dans un lit donnent du bonheur au SDF et cela n’est pas possible dans des centres d’hébergement d’urgence de plus le chien peut loger lui aussi.

Pour 200000 Euros : 10 cabanes

Pour 1 Millions d’Euros : 50 cabanes

Pour 100 millions d’Euros : 5000 cabanes

Pour 1Milliard d’Euros : 50000 cabanes.

En une année un grand pas sera fait, d’autant plus que la fabrication des cabanes peut être confiée a des SDF, ainsi que la gestion sous la supervision des associations (Emmaüs, Droit au logement etc.) qui déterminent la densité, lalocalisation des cabanes. Un petit loyer peut être demandé étant donné que dans la région parisienne un tiers desSDF travaillent. Dans la mesure du possible l’assistanat doit être réduit au maximum et la récupération favorisée.

L’Etat ne doit pas mettre des lois imbéciles (LOPPSI) restreignant l’habitat précaire limitant les roulottes, les yourtes, les cabanes sous prétexte de lutter contre les ROM par ailleurs citoyens Européens Les déclarations électorales promettant plus un « seul SDF dans deux ans » sont indécentes et irréalistes, déjà promettre de faire son possible pour trouver des solutions pérennes et le faire c’est très beau pour un hommepolitique. Il est possible de réduire considérablement le nombre de SDF, mais il y aura toujours des personnes «paumés » souvent pour cause d’alcoolisme ou de schizophrénie.

LOPPSI 2 : Loi traitant les risques graves pour la salubrité, la sécurité ou la tranquillité publique.

Remarquons que cette loi fourre tout est idéale pour les apprentis dictateurs car elle permet toutes les dérives, la salubrité la sécurité et la tranquillité publique sont en grande partie subjectives, elle permet de démanteler les habitations provisoires. Non seulement l’état actuel ne réduit pas le non logement mais il augmente le nombre de SDF.

Quelques idées d’hébergement pérenne, écologique et provisoire.

La première condition pour réduire le mal logement consiste dans la volonté politique de réduire les logements insalubres et non de favoriser encore les plus riches et surtout d’abandonner l’énorme bêtise *de l’autorégulation du marché.

*A défaut d’un mot plus fort débutant par un c.

Recyclage : Les cabanes destinées aux SDF, aux bénéficiaires du RSA, étudiants peuvent être construits a l’aide  de palettes recyclées ainsi que de la cellulose a base de vieux papiers. Les quantités énormes d’emballages en polystyrène peuvent remplir l’espace entre deux palettes. Par contre pas de recyclage des vieilles fenêtres saufen cas de mur Trombe-Michel pour une construction plus en dur ou une petite véranda qui augmente a la fois lechauffage et la surface de la cabane.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.electron-economy.org/article-34746968.html

 Construction d'un mur en se servant de vieux pneux

 

 

Un mur a l"aide de vieilles bouteilles

 

 

 

L’éclairage à l’aide de lampes led peut être produit par une très petite éolienne, ces constructions ne sont pasforcement laides et coûtent très peu cher. Mais demandent de la main d’œuvre, ce qui peuvent être très bien pourles SDF, ce sont aussi des alternatives a la surconsommation et au productivisme.

Vu le nombre de non logés et de mal logés, le chantier est considérable, il peut être fait à condition de ne pas favoriser les « riches » et leurs investissements locatifs qui achètent plusieurs appartements et profiter des crédits d’Impôts.

Les gouvernants actuels (2010) avec le goût pour le Bling Bling et les copains milliardaires semblent trés  mal   placés surtout que le Grenelle vient d’être dynamité.

Arrêtons ici cet article sur le bâtiment en relation avec le productivisme, nous ferons d’autres articles sur l’habitat écologique.

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