Le productivisme dans l’industrie du textile dépasse celui du bâtiment ; libre échange, dictature du cours terme,libéralisme a outrance, l’industrie du textile est un exemple édifiant des nombreux méfaits du productivisme. Cela se passe de la manière suivante, pourquoi payer plus cher, allons a l’étranger dans les pays du tiers monde, la ou la main d’œuvre est moins chère, de préférence dans les pays sans protectionsociale. La filière textile commence par la production de coton avec monoculture, mécanisation, mort des terres, déforestation, chômage pour les paysans chassés de leurs terres, salaire de misère pour les ramasseurs, semblable à l’esclavage aux Etats-Unis au XIXéme siècle. Le libre échangisme si chère au GATT a mis a genoux l’industrie textile française car au stade de la fabrication les multinationales s’installent dans le tiers monde, les conditions de travail sont terribles pour un salaire de misère ; des enfants de huit ans des femmes enceintes travaillant seize heures par jour comme au Pakistan et au Maroc.
Alors beaucoup se disent pourquoi ne pas aller ou la vie est meilleure, sans songer que la vie est aussi plus chère notre SMIC est une fortune au tiers monde et il ne permets pas de se loger à Paris. Mais les réseaux organisent tout : le logement, le travail dans les caves sordides au noir dans des terribles conditions précédentes, alors que faut-il faire ?. Car tous sont complices ; les fabricants, les planteurs,les gouvernements, les consommateurs, mais plusieurs d’actions sont possibles.
- Sur le plan individuel : Acheter d’occasion dans les bourses aux vêtements et dans les communautés Emmaüs.
- Acheter français où a défaut Européen ce qui ne protége pas de la sous-traitance mais augmente les chances de porter des vêtements de manière plus morale.
- Organiser des cours de couture ainsi que des clubs.
- Fuir comme la peste les vêtements de marques marqués d’une insigne beaucoup plus chers et transformant les personnes en porte manteau publicitaire.
- Au niveau des gouvernements une vaste entreprise de salut public et planétaire s’avère nécessaire indispensable par tous les moyens. En premier lieu les chefs d’entreprise se comportant en esclavagistes doivent être mis en prison et leurs produits interdits de vente.
- Dans les conditions actuelles seul le coton Américain doit être commercialisé, ceci peut paraître paradoxal après le chapitre sur la PAC et les problèmes agricoles mais nous pouvons supposer que les conditions de travail sont meilleures pour les travailleurs que dans les pays du tiers monde et de plusl’Europe ne produit pas de coton.
- Une étiquette indiquant les conditions de production et de fabrication serait la bienvenue.- Des coopératives de production des pays Africains peuvent être envisagés a conditions que les besoins de nourriture soient satisfait ainsi que la préservation des écosystèmes, les prix doivent être corrects égaux à ceux des Américains. Les effets du libéralisme comme dans tous les secteurs sont les mêmes. A savoir :Chômage pour les pays développés, casse des industries et des fabriques, destructions des sols et exploitation des hommes dans les autres pays. Bref un appauvrissement généralisé au profil des consommateurs ayant de moins en moins d’argent et de quelques affairistes se baignant dans des baignoires remplies de dollars (c’est une image).
Une autre logique est possible.
2010
Les choses ne se sont pas arrangées bien au contraire, c’est la Chine qui a la plus grande surface en culture du coton actuellement suivi par les Etats-Unis. Le coton est une culture très polluante car elle consomme 25% despesticides pour 2,5% des surfaces cultivées et de plus sa culture demande beaucoup d’eau. (Voir la catastrophe de la mer d’Aral dans l’ancien URSS) ce coton est défolié au cyanure de calcium, blanchi au chlore sans parler desnombreux insecticides. Cette culture est très exigeante en éléments nutritifs et sa monoculture dangereuse pour la fertilité des sols.
20000 personnes meurent des pesticides du coton, des millions sont malades.
La culture de coton la moins polluante se trouve en Afrique, il est aussi de meilleure qualité car récolté à la main,c’est aussi dans ce continent que l’on trouve le plus de coton biologique et équitable. Le coton intégré dans la rotation des cultures est moins attaqué par les insectes, les rendements sont trois fois moins importants qu’en Chine.
Nous ne trouvons pas très logique que la Chine soit le plus gros producteur étant donné la faible surface de terre arable par rapport au nombre d’habitants. Il semble évident que la culture du coton doit être entièrement revue. La surface dans l’idéal devra fortement diminuer et devenir biologique et ceci sans aucune hésitation.La question peut se poser pour les cultures alimentaires en cas de famines le coton lui peut être remplacé pard’autres fibres végétales comme le lin, le chanvre par des fibres animales, par des fibres artificielles a base d’amidon comme le viscose et des fibres synthétiques.
Nous quelle est la moins mauvaise solution entre les fibres synthétiques comme le polyester ou la culture de coton polluée, mais j’ai bien peur que le polyester gagne la partie. Le recyclage du vieux coton doit être augmenté soit pour faire de l’isolation ou de nouveaux vêtements en association avec du polyéthylène (vielles bouteilles plastiques)
www.lafibreverte.com/?/4-Glossaire/...coton...recycles - En cache
http://www.urgania.com/
ecopolit.eu/2007/08/.../recycler-des-fringues/ - En cache - Pages similaires
Ces vêtements recyclés sont au final bien plus chers que les vêtements chinois et ceci pour plusieurs raisons.
En chine :
-70 heures par semaine sans protection sociale.
-90 Euros par mois.
-Une monnaie sous évaluée.
Les prix sont très bas, le gaspillage est important, il n’y a plus d’industrie en Europe sauf la haute couture et encore. Les pays du Maghreb ne sont même plus compétitifs, que fait l’Europe ! Et bien depuis 2006 elle ouvre grand les frontières Européennes contrairement aux Etats-Unis. Ceci est décidé par les commissaires Européens sans aucun mandat et au nom du dogme libéral plus efficace que la dictature chinoise il se passe lui aussi de démocratie. Nous pouvons acheter beaucoup de vêtements à bas prix. C’est un piége, nous soutenons la catastrophe écologique et sociale. Le rétablissement des quotas semble impératif ainsi que de fortes taxes sociales et environnementales ainsi les chinois exporteraient beaucoup moins mais les conditions de travail deviendraient meilleures et le textile bio deviendrait la norme.
Le textile français sera trop cher.
Pour prendre un exemple, si nous comparons les prix avec les années 1970, le pantalon coûtait cent francs, un costume pas cher trois cents francs ce qui nous donne environ cinquante euro pour le pantalon et cent cinquante euros pour le costume. Ce sera le prix minimum pour un produit relocalisé et écologique avec un bon bilan carbone .Notre belle sœur Dominique pourra se remettre a la couture abandonnée étant donné que les produits chinois revenaient moins chers que le tissu. Les prix peuvent paraître chers mais il ne sont pas plus élevés que les vêtements de marque,
Que faire maintenant ?.
Acheter au maximum d’occasion, fréquenter les friperies d’Emmaüs, les vides greniers, les bourses aux vêtements c’est ce que nous pouvons faire au niveau individuel, essayer d’acheter des vêtements fabriqués en Europe ?. (Il doit encore exister des made in Italy), ou des sous vêtements bio (hélas il y a des petits malins ce n’est pas pour les plus pauvres)
Quelques sites de commerce équitable prix semblant raisonnables sauf chaussures.
www.modetic.com/ - En cache - Pages similaires
» www.machja.com
De toutes façons le but sera de diminuer les achats au moins par quatre.
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