Se nourrir
Nous remarquons qui la surface utilisée pour se nourrir dépasse la surface disponible pour chaque humain comment cela se fait-il ? C’est le premier poste de l’empreinte écologique. D’autres chiffres indiquent que l’agriculture consomme 5% de l’énergie cela semble peu.
Cette empreinte écologique surdimensionnée s’explique par le fait que tout est pris en compte.
Les engrais
Les aliments du bétail
Le matériel
La culture proprement dite
Le transport
La transformation
Les désastreux traités de libre échange
Et au final la surface de forêt pour absorber les gaz à effet de serre
L’agriculture moderne un gouffre énergétique
La culture intensive demande de 600 à 1200 litres d’équivalent pétrole par hectare et le poste le plus important est la fabrication d’engrais azoté pour une culture de céréales. Les aliments du bétail sont le deuxième poste quand il y a des animaux car la France importe 3,5 millions de tonnes de soja en grande partie OGM . Le premier importateur est Le Brésil, l’Argentine, Les Etats Unis puis les autres pays de l’Union Européenne. L’utilisation principale est pour les poulets non fermiers 40%, les porcs 30%, les vaches laitières 20% .le reste bovins viande, caprins, ovins 10%.
Le rendement est de 25 quintaux soi 2,5 tonnes autrement dit plus de 1 million d’hectares délocalisées sont nécessaire pour couvrir les importations de 3,5 million de tonnes. Cela s’ajoute à l’empreinte Ecologique « Se nourrir » . S’ajoute aussi la captation du gaz carbonique provenant des incendies en Amazonie.
Un hectare de culture c’est l’équivalent de six cent litres d’essence un hectare d’une exploitation laitière c’est plus de 1000 litres.
Un hectare de prairie est neutre ou positif, un hectare de forêt est positif il absorbe plus de gaz carbonique qu’il en consomme.
A quoi correspond cette énergie ?
En amont des cultures : Les engrais, un kilo d’Ammonitrate = 1 litre de Fuel, le matériel, les aliments du bétail 300 litres d’équivalent pétrole pour 1000 litres les concentrés à base de soja sont un gouffre énergétique : Déforestation, voyage en camion jusqu’au port, voyage en bateau, voyage en camion transformation. Après la culture la transformation et la vente sont un autre gouffre. Les horaires des grands magasins doivent être drastiquement réduits en prévoyant quand même des soirées. L’ouverture des magasins le Dimanche est une ineptie et un non-sens écologique car chaque mètre carrés de super marché c’est 600 kilowatts par an si en plus il y a l’ouverture le Dimanche cela augmente le bilan carbone considérablement en plus l’ouverture jusqu’à minuit est envisagée. La livraison et le système de commandes comme le Drive sont beaucoup plus sobres en énergie.
Dans le futur un hyper marché ne devrait ouvrir que deux jours et demi par semaine. Le Mercredi, le Vendredi après-midi et le Samedi c’est suffisant et ferait un signal fort pour anticiper l’effondrement plus que probable de notre société thermo-industrielle appelée encore société de consommation et cela ferait un signal fort pour baisser les gaz à effet de serre d’autant plus que cela rajoute de la circulation supplémentaire. Voici ce qui explique pourquoi l’empreinte écologique de la nourriture est si élevée.
L’empreinte écologique est d’un tiers de l’empreinte totale et supérieure à l’empreinte mondiale permise.
La première chose à faire est de sortir de ces traités de libre échange même à l’intérieur de l’Europe. Est-il normal que l’on exporte 600000 tonnes de porc d’Allemagne et que l’on importe le même tonnage. Est-il normal que l’on exporte des grumes à la Chine et que l’on importe des planches.
Pourquoi importer du bœuf du Canada et des Etats Unis ?.
Les transports et les transformations excessives sont des aberrations dans un monde menacé par le réchauffement climatique responsable a 60% par le l’activité humaine et a 40% par le maximum thermique du cycle de Milankovitch ce dernier demandant déjà de grosses adaptations des écosystèmes
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