Une main se tendit elle ne voulait pas en savoir plus, elle grelottait. Une lampe de poche s’alluma et la lumière devint de plus en plus forte, en fait il s’agissait d’une de ces lampe rechargée grâce a une manivelle.
« Elles sont drôles vos chaussures »
Elle expliqua qu’en fait c’était un foulard en laine coupé en deux, il baissa la lampe et elle retira ses chaussures improvisées.
« Je vais vous porter jusqu'à la maison, le chemin est non pas pavé d’épines mais caillouteux »
« Mais je suis » Il devina ses paroles.
« Tachée de la boue mais j’ai un ciré, c’est sans importance »
Elle grelottait de froid et d’appréhension qui était cette homme ?. Que faisait-il dehors ?. En fait elle était déjà arrivée, il n’y avait que cinquante mètres tout au plus. Encore une fois il répondit à sa question.
« J’allais fermer la porte de la grange quand j’ai entendu des jurons ce qui était bizarres et je me suis approché, sans lampe, je connais le terrain. »
Qui est ce gars qui devine toutes les questions ? En tout les cas il n’était pas hostile. Il ouvrit la porte de la cuisine tout en long et il la déposa devant la cheminée allumée où brûlait le feu et chauffait deux marmites ainsi qu’un récupérateur de chaleur .bricolé avec des tuyaux de poêle. La cuisine était un capharnaüm ; le moderne côtoyait l’ancien et la cuisine était faite encore au feu de bois. Un des tuyaux envoyait de l’ait chaud sur ses chevilles, réconfortante chaleur.
« Je vais vous faire votre tas d’habits dans la pièce d’a côté » puis il dit.
« Ne vous inquiétez pas il y a du feu aussi. »
Encore une fois il répondit avant qu’elle ne prononce quoique ce soit
La pièce d’a côté était grande presque sans meubles, mis à part quelques matelas. Effectivement un feu brûlait dans un insert moderne. Une barre formant un demi rectangle entourait la cheminée avec l’insert. Accroché a la barre il y avait un lourd rideau qui fermait le demi rectangle. Le tas de vêtements ainsi que des serviettes étaient sur une chaise, il ferma le rideau.
« Vous serez plus tranquille »
Elle s’habilla, il y avait même les sous vêtements, le pantalon en toile, le chemisier, le pull tout allait parfaitement, la propriétaire des vêtements était de même taille qu’elle.
« Vous n’aurez pas des chaussons »
« Si mais ils sont petits vous n’êtes pas Cendrillon »
Elle remarqua des tout petits chaussons informes prés de la cheminée de la cuisine. Comme a son habitude il répondit avant qu’elle ne pose la question.
« Ils sont fait maison et doublés d’isolant a base de chanvre »
« Dommage, si ils étaient doublés en laine de verre, nous aurions des chaussons de verre »
Elle rentra dans les chaussons après avoir enlevé les grosses chaussettes
« Je vous l’avez bien dit, je suis Cendrillon remarquez que ce mot dérive du mot cendre. D’ un autre côté , la personne a qui appartient ces vêtements avait la même taille a savoir moins d’un mètre cinquante cinq, un peu moins de trente cinq pour les chaussures. Au fait je me nomme Lucie, celle qui apporte la lumière»
La, il était vraiment lourd pensa Lucie, pourquoi la fille n’est-elle pas là, pourquoi ces rideaux devant l’insert, pourquoi ces matelas, pourquoi n’y a-t-il pas d’électricité dans cette pièce ?. Tant pis je me lance se disait-t-elle ?
« La mini propriétaire, un peu ma sœur jumelle, ne vas-t-elle pas mal le prendre ?; Qu’en pensez-vous ?. »
« Non elle est morte depuis six mois d’un accident de moto »
Lucie devint pâle elle chancela au point que Jean l’écologiste l’aida a s’asseoir.
« Je suis désolé ma question est nulle »
« Tu ne pouvais pas savoir, mais pourquoi es-tu si ébranlée ?. »
« Bonne question c’est que mon compagnon est mort lui aussi il y a six mois, d’un accident de moto aussi. Il se nommait Elven»
Il amorça doucement la transition.
« Lucie dérive de Lux la lumière et mon ancienne compagne s’appelait Hélène qui signifie (éclat de lumière) »
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