Ils retournèrent chez Tonio prendre une assiette de frites que Jean paya en lou pelou , puis ils préparèrent le pain pour le marché de demain, puis ils chargèrent la 504. Elle profita de la douche puis elle eu droit au massage Zen Shatsu avec ses percussions avec les mains en coques, les mains en griffes, le massage des jambes a l’aide du pied, mais elle se sentit remise en forme régénérée malgré le « massage de sauvage » ou le « remède contre ».
Puis après avoir rejoué a la gare de Limoges une des scènes de François Truffaut dans « l’homme qui aimait les femmes » et dont elle se souvenait de la première phrase.
-« Les jambes de femmes sont les compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens lui donnant son équilibre et son harmonie »
Cette ancienne étudiante en audio visuel avant de faire des études de Marketing après avoir demandé un massage plus doux interprétait une fameuse scène du film le mépris ou Brigitte Bardot demandait a Michel Picolli s’il aimait bien différentes parties de son corps.
« Tu aimes bien mes pieds »
« Tu aimes bien mes mollets »
Cela n’échappa pas à Jean.
« Oui bien qu’avec 10 centimètres de moins au minimum tu es aussi belle que Brigitte Bardot a l’époque. « Le mépris » de Jean Luc Godard est un film ayant pour thème le tournage d’un autre film, un film dans un film en quelque sorte. As-tu l’impression d’être dans un film »
« Oui depuis quelques mois, demain tu commencera à m’enseigner les massages »
« Promis après le marché »
La voiture était remplie de cageots de légumes, pommes de terre, carottes, salades, potimarrons.
« Je pense que dans ta serre tu aurais du conserver quelques courgettes et quelques tomates au lieu de laitues. »
« C’est une petite serre. »
« Je pense aussi que tu aurais du également transformer tes vieux bâtiments a moitiés en ruine en serre bioclimatique en se servant de la pierre comme capteurs de chaleur. »
« Ou as-tu appris tout cela »
« Par mes reportages et de plus j’ai fait des études de Marketing, mais j’ai rejeté le Marketing car c’est une technique favorisant la société de consommation le pillage des ressources, bref je ne supportais plus le Marketing jusqu'à ce que je t’ai connu »
« Pourquoi ?. »
« Ce sont des ensembles de techniques qui peuvent favoriser ce qui sauve aussi bien que ce qui détruit, ce qui apporte le bien être ou ce qui apporte stress »
« Comment »
« En remplaçant le faire vendre par le faire connaître, en mettant en avant la qualité par rapport a la quantité »
Elle s’aperçut qu’ils étaient arrivés au marché.
« Mais cela ne fait que quelques kilomètres, as-tu une carriole pour faire le voyage en cheval »
« Oui, mais que ferais-je du cheval »
« Dans un pré, tu seras avancé dans l’ère de l’après pétrole, tu seras un pionnier, tu démontreras l’utilité des chevaux pour de cours trajets »
Elle l’aida a déménager les cageots et a placer les légumes suivants les différentes couleurs.
« Il te faudrait plus d’ardoises, pour marquer les variétés ainsi que les principales caractéristiques »
Elle appréciait l’antique balance Roberval et aussi les sacs en papiers.
Lucie se plaçait devant l’étal puis derrière l’étal.
« La prochaine fois il nous faudra ramener le vieux réchaud a bois dans ta remise et nous offrirons des tisanes de thym serpolet, tout cela pour présenter les aromatiques»
« Mais tu ne seras pas.. »
« Je serais là, je serais là souvent et le plus longtemps possible. »
« Tu en as encore d’autres idées. »
« Oui un tirage au sort et le gagnant gagne un bol de soupe. Quelques feuilles sur la permaculture ensuite tu pourras engager une discussion. »
L’aide de Lucie n’avait pas été inutile ils avaient terminés une demie heure plus tôt que prévu, le temps de prendre un pot au feu a l’auberge du pays.
« Ce sont des poireaux, tes pommes de terre, et tes carottes »
Le patron Bernard lui dit qu’il n’avait rien à payer.
«Je t’en apporterai dix kilogramme la semaine prochaine »
« De pomme de terre je suppose »
« Oui j’ai récolté plus de dix tonnes »
« Tant que cela ?. »
« Sur un demi hectare de pomme de terre industrielle tu pourrais en avoir le double. »
« Et tu cultive quoi en plus ?. »
« Avant j’ai souvent plusieurs parcelles, de l’avoine sous couvert de trèfle, parfois seigle parfois blé pour faire les pains, l’avoine c’est pour les chevaux, je sème en semis direct en laissant la paille sur place. »
« Mais cela ressemble à l’agriculture naturelle de Masonabu Fukuoka »
« Oui, c’est cela en plus tu ne te trompe même pas pour prononcer le mot, je me demande même si tu n’es pas tombée du ciel, comme un ange. »
« Je suis tombée non pas du camion mais du train, et j’aime les plaisirs bien terrestres, et que l’on prenne soins de moi comme tu le fais si bien. »
« Bon c’est pas il faudra faire une deuxième tournée pour la foire de Limoges demain matin »
« Je vais charger la voiture pendant que tu prépares le pain »
« Mais tu n’es pas obligée »
« Cela fera plus de temps pour nos massages et de plus tu dois m’apprendre »
« Exact »
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