Jean découvrir ensuite quelques lettres dans la valise.
« En fait je devais louer une voiture et passer te voir. »
Jean découvrit qu’en fait Hélène s’appelait Elena et qu’elle était Moldave et qu’elle voulait retourner dans son pays pour faire de la permaculture et implanter un jardin forêt. Elven en tant qu’ostéopathe l’accompagnait. L’ostéopathie pouvait faire l’objet d’un troc en tous les cas c’était une ressource importante. Elena venait de recevoir une dizaine d’hectares.
« J’aurais du lui laisser du terrain »
« Je pense qu’elle serait partie de toute façon, bien qu’elle soit en France depuis plus de quinze ans. Et je me demande même si l’accident n’était pas en fait une mise en scène avec ce que tu viens de trouver. Ce qui veut dire que nous sommes libres de faire ce que bon nous semble, nous ne sommes pas obligés de nous priver de tendresse, de sensualité, de sexualité nous sommes libres, évidemment tu seras prioritaire , tu t’es si bien occupé de moi. »
La matinée pluvieuse fût consacrée aux douze principes de la permaculture et à une étude critique du domaine
1· Observer et interagir. La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.
Le symbole est l’arbre, il faut en principe un an d’observation avant d’agir, nous sommes resté deux ans a mi-temps Hélène et moi nous nous sommes installés ensuite, je précise que nous nous sommes connus dans un week end de découverte de la permaculture. Le domaine fait cent hectares. C’est un grand domaine, sans doute nous pourrions l’occuper entièrement en faisant de l’élevage extensif, mais nous avons décidé de faire autrement
2· Collecter et stocker l'énergie. Faites les foins tant qu’il fait beau.
Nous ne pouvons récolter toute l’énergie produite dans le domaine à savoir le soleil qui peut produire de l’électricité, de la chaleur, et en plus toutes les productions végétales par la photosynthèse, la vie provient en fait de l’énergie solaire.
« Je pense que ce sont toutes tes cultures tout ton bois, tes prairies, tes champs sont très surdimensionné pour un homme seul, sans compter le petit torrent, tu es un gros nabab du point de vue de la permaculture, il faudra que nous avisions. » rajouta Lucie.
Toujours le nous pensa-elle, décidemment.
3· Obtenir une production. On ne peut pas travailler l’estomac vide.
Ta production est un peu faible, sans doute à cause des minima sociaux. Les serres sont mal utilisées, il faudrait y faire un peu plus de tomates de concombres et les endroits sont trop dispersés. Sans doute si je suis présente souvent je m’occuperais de productions à forte valeur ajoutée comme les herbes médicinales.
Je me projette complètement remarqua Lucie
4· Appliquer l'autorégulation et accepter les rétroactions. Les fautes des pères rejailliront sur les enfants jusqu’à la septième génération.
Lucie resta sans voix devant la quatrième affirmation.
Jean dit : le symbole est un globe terrestre il s’agit des grands équilibres, mais en permaculture suivant l’exemple du Colibri nous pouvons agir a notre échelle. Ainsi pour prendre l’exemple le gaz carbonique que nous émettons avec les voitures et industries ensuite les sources de stockages sont supprimées avec la déforestation. A son échelle la Permaculture peut inverser la tendance. Sur un terrain de culture par exemple, quelques hectares suffisent, des jardins, des forêts comestibles, des prairies. En suivant le plan de design a cinq zones par la végétation plus d’une tonne de carbone a l’hectare va être stocké tous les ans et faire bien plus que stocker les émissions réduite du mode de vie permaculturel. Ainsi pour prendre un exemple un hectare de culture d’une profondeur de 30 centimètres va avoir un poids de : 10000*0,30=3000 tonnes de terre si la teneur en matière organique est de 2% cela donne 60 tonnes. D’une manière générale c’est une augmentation de la masse globale de l’humus qui est faite en permaculture ainsi que l’augmentation du nombre d’arbres. Si par exemple à l’aide de BRF (Bois Rameal Fragmenté), du fumier, du compost l’humus arrive a 4% du poids du sol, ce qui donne 120 tonnes d’humus a l’hectare soit 60 tonnes de plus dont cinquante tonnes a l’hectare de carbone sans compter bien sur le poids des végétaux c’est pour cela qu’au niveau mondial la déforestation émet plus d’effet de serre que tous les transports. Bien sur les économies d’énergies sont indispensables, la sobriété aussi mais au dessus de la sobriété, de l’efficacité, de la décroissance, la permaculture fait plus que stabiliser l’effet de serre, elle peut diminuer le taux gaz carbonique dans l’air, en plus de stabiliser elle répare.
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