10. Des techniques décentralisées, non polluantes et fondées sur des ressources renouvelables. 1
Ces techniques sont plus au point actuellement qu’à l’époque mais il faut prendre en compte le fait que l’énergie est plus diluée que les sources d’énergie fossiles et que c’est aussi une histoire de philosophie l’utilisation de ces énergie. Auparavant il y a la recherche à la fois d’économies, de bien-être et d’autonomie et d’autogestion, pour René Dumont ces techniques étaient destinées à des communautés autogérées et décentralisées, ce préalable évoqué, nous allons poursuivre.
Les techniques autour de la biomasse :
1 :Le bois : est l’énergie renouvelable la plus courante et la plus utilisée sous trois formes bois
Le bois buche : C’est la forme la plus ancienne neutre en ce qui concerne le carbone il est effectivement neutre a condition que le bois soit replanté et que les forêts ne soient pas prélevées trop fortement dans ce cas souvent les arbres voisins prennent la place et augmentent leurs croissance. Le bois buche est souvent un sous-produit de l’exploitation du bois de sciage. .
Les plaquettes. : Ce sont les branches broyées trop petites pour faire du bois buche en pratique moins de sept centimètres de diamètre, c’est la forme la moins chère et la plus pratique souvent utilisé dans des chaufferies collectives. Peut être utilisé aussi pour produire de l’électricité en même temps.
Les granulés de boisou pellets: .Ils sont produits à partir de la sciure de bois qui est fortement compressé, le liant naturel est la résine pour les résineux sinon le liant est de l’amidon quand il d’agit de feuillus. Les pellets qui ne sont pas du bois existent aussi. Nous pensons en particulier a de la paille. Notons que le prix d’une machine à fabriquer les pellets commence à quelques milliers d’euros donc c’est une machine adaptable pour des communautés relativement petites. La fabrication de chaudières ou de poêles a pellets est plutôt à trouver sur le plan régional.
Cogénération bois électricité : Dans certaines marques de chaudières a granulés (ou a pellets) la différence entre l’air chaud généré par la combustion et l’air ambiant peut entrainer un moteur à air chaud dit moteur Stirling
Regardez cette vidéo pédagogique sur le principe des différentes moteurs Stirling la rotation avec un générateur va produire de l’électricité a mon avis le rendement de telles chaudières approche les 100% si on tient compte de l’électricité.
La paille : L’utilisation peut se concevoir qu’à condition de vérifier le taux d’humus et de faire des engrais verts cette utilisation pouvant donner l’équivalent de 2000 litres de fuel est en concurrence : avec la paille pour faire le fumier et la construction de maisons peut être même dans le futur avec des toits en chaume. L’urbanisme de petites communautés autonomes et décentralisées va demander ce genre de maison.
2 : La méthanisation
Il s’agit d’une fermentation anaérobie de matières végétales comme le fumier ou le lisier. Cette technique est malheureusement décriée car utilisée pour des projets anti-écologiques comme la ferme des milles vaches ou les porcs sur lisier notons aussi les déclarations non crédibles des hommes politiques déclarant cette technique permettant d’éliminer les nitrates.
Les avantages sont pourtant nombreux :
-captent le méthane des fumiers ce qui n’est pas négligeable étant donné que ce méthane (formule CH4) est un gaz à effet de serre 23 fois plus important que le gaz carbonique.
-Le méthane est ensuite brulé et se transforme en eau et gaz carbonique qui n’est pas d’origine fossile donc neutre sur le plan du réchauffement climatique
-Pour les pays du tiers monde : Il gagne du temps sur le ramassage du bois de chauffe, il évite la déforestation excessive, il évite les fumées, la faculté de fumure organique et humique est conservée .
-C’est une technique adaptable pour les petites communautés à condition d’utiliser le fumier et les sous-produits organiques, par exemple des branches broyées peuvent être utilisées. Les ordures ménagères peuvent être aussi traitées par le biogaz.
-Quelques chiffres ; Le biogaz mélange de méthane et de gaz carbonique contient 6 kilowatts par m3 soit 0,6 litre d’équivalent pétrole 1 tonne de fumier =,250 m3 soir 250*0,6= 150 l’équivalent de 150 litres de pétrole. On peut récolter 10 tonnes par vache et par an.
Le lisier n’est pas la meilleure solution il ne produit que 50 m3 et il a toujours autant de nitrate la meilleure façon de supprimer le lisier est d’augmenter le prix d’achat en échange du retour à la paille. Mais cela supposerait de mettre en cause le libéralisme et en particulier la catastrophique politique agricole commune qui a mon vis sera jugée criminelle un jour.
Les pièges : Le principal est de faire des cultures uniquement pour la méthanisation c’est alors les mêmes inconvénients que les « biocarburants ». Il faut rester aux sous-produits. C’est aussi « le prétexte vert »
Les utilisations : La principale est l’utilisation d’eau chaude pour le chauffage mais il faut avoir des maisons à proximité l’approvisionnement discontinu de type fumier est alors recommandé, la production d’électricité se fait par cogénération. Le biogaz peut être épuré et mise en bouteille il peut alors servir comme biocarburant (authentique cette fois) ou pout faire chauffer les repas. Cette technique s’est développée dans les campagnes chinoises, et également en Afrique ce qui épargne le bois.
Une version simplifiée
Quel potentiel : Si la totalité des effluents d’élevage (fumiers lisiers) étaient méthanisés cela suffirait pour faire rouler 20 millions de véhicules de la taille de la voiture a Fabienne sur 15000 kilomètres, rappelons quand même qu’avec la relocalisation et la création de petits territoires autonomes.
Faut-il mettre les biocarburants dans la poubelle de l’histoire ?. : C’est sans doute l’utilisation de la biomasse énergie la plus catastrophique mais néanmoins cette technique a quand même sa place dans une démarche d’autonomie et aussi dans des techniques comme la permaculture. Les agro carburants sont utilisés uniquement pour l’agriculture et la pêche dans l’ile de Samsoe au Danemark en marche pour le 100% renouvelable le colza est pressé, il sert à faire de l’huile et du tourteau pour les laitières. Pour compléter le reportage en dessous ce biocarburant est fait et consommé par les agriculteurs et ce n’est pas une céréale. Le carbone de l’essence et des produits de consommation courante est « compensé » par dix éoliennes marines en plus des éoliennes terrestres.
C’est une vieille technique utilisée surtout sous forme de moulins à vent mais en réalité ils servaient aussi en plus de moudre le grain à presser l’huile à faire des tissus ou même à faire des planches. Hélas dans notre monde actuel ou seul compte le chiffre il semble inimaginable de travailler seulement les jours de vent. Puis comme les moulins à eau les derniers moulins servaient aussi à produire de l’électricité. Les premières éoliennes servaient à pomper l’eau pour les bêtes puis vint l’électricité.
Le mini éolien : Son potentiel n’est pas négligeable, le mini éolien finit à partir de 36 kilowatts heure ce qui permet de récolter quelques centaines de kilowatts par jour. Mais il existe des machines plus petites (à partir de 400 watts) ce mini éolien peut sembler une goutte d’eau dans la mer, mais sa force réside dans la multiplication des petites machines qui ne récoltent pas beaucoup mais rentrent en action dès le moindre vent.
La référence en petite éolienne est l’éolienne auto construite Pigott de moins de 2000 euros mat construit en 1,7 kilowatts peut produite dans des conditions plutôt bonnes (vent 6 kilomètres par seconde) 4000 kilowatts par an ce qui l’amortit en moins de cinq ans. C’est machine parfaite pour l’utilisation d’énergie décentralisée. Les rendements sont supérieurs aux éoliennes du commerce malgré les pales en bois.
L’éolien industriel
Les éoliennes sont d’une puissance de 100 Kilowatts a cinq mégawats (5000 kilowatts) l’éolien marche bien en Europe sauf France concurrencé par le nucléaire et souvent non coopératif.
La possession d’une éolienne a plusieurs est un placement intéressant et utile sans toutefois atteindre des rendements non réaliste de l’économie casino c’est aussi un moyen de produire sa propre électricité.
Un rapide calcul nous montre l’intérêt que peut avoir une éolienne en coopérative. Cent personnes achètent une éolienne d’un mégawat soit un million de watts soit 1000 kilowatts le prix est de 1,5 millions d’euros elle produit 240000 kilowatts en 24 heures au maximum en pratique en 25 et 33% car le vent ne souffle pas tous le temps a 50 ou 60 kilomètres heure. Admettons qu’elle produise 8000 kilowatts par jour si cent personnes empruntent 15000 euros nous aurons notre 1,5 millions par jours ils recevrons l’équivalent de 80 kilowatts chacun soit 29200 par an si ce killowath es racheté 10 centimes ils recevront environ 3000 euros chacun il y a les intérêts et l’entretien aussi et même s’ils ne reçoivent que 2000 euros au final en 7 ans environ l’éolienne sera remboursée. Evidemment moins les intérêts seront importants plus le système sera réellement coopératif plus il deviendra intéressant surtout qu’il sera non seulement possible mais impératif de créer une monnaie ES (écologique et solidaire) servant à briser la dictature de l’euro et la profonde débilité du système libéral qui nous conduit droit dans le mur. .
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