Avec les plantes avec la technologie RR , les OGM Bt pour Bacillus thurengensis sont des plantes émettant la substance sécrété par le Bacille de Thurenge tuant les insectes. Cette sécrétion est transformée en insecticide.
Cette vidéo explique très bien le processus d’obtention de l’OGM.
Notons après cette vidéo que nous avalons le gêne de résistance aux antibiotiques avec l’insecticide à savoir le bacille de Thuringe.
Quelles différences entre l’insecticide et l’OGM
Le Bacillus thuriengensus est utilisable en agriculture biologique l’inconvénient principal qui en fait est un gros avantage est la faible rémanence du produit qui par jour de soleil est détruit dans la journée, Il se présente sous cette forme au microscope.
C’est l’insecticide le plus utilisé en agriculture biologique
En réalité il n’y a pas de différence entre le traitement pour la pyrale du buis ou d’autres papillons parasites la rémanence est très faible, le produit est détruit dans la journée par les rayons ultraviolets. C’est pour c’est le produit le plus utilisé en agriculture biologique.
Pour l’OGM : Le transgène émet constamment la protéine du Bacillus Thuriengesus autrement dit il émet constamment contrairement à l’insecticide dont l’action ne dure qu’un jour. Les inconvénients sont les suivants :
Action sur les papillons une partie de l’année en plus des papillons parasites. Comme le grand Monarche.
Notons que le pollen du maïs peut aussi affecter les insectes.
Signalons aussi les risques d’allergie provoquée par le transgène et par la protéine respirée présente dans le pollen qui est allergisante.
Signalons également que nous avalons le transgène et la protéine insecticide avec le maïs ce qui n’arrive pratiquement jamais avec le produit sauf si l’on traite le matin les choux par exemple (piéride du choux) et que ce même choux soit consommé le soir ce qui n’arrive pas. Prés de la moitié des mais mondiaux sont OGM et certains bénéficient d’une double technologie. RR (Roundup Ready) et BT.
Il n’est pas sûr que l’OGM soit si rentable car les semences sont chères Monsanto a été obligé de faire lui-même ses semences les grandes firmes semencières n’étant pas intéressées car elles vendent des semences et pas des insecticides. Monsanto est de plus en plus rejeté et sa situation financière n’est plus florissante la firme perd aussi de plus en plus de procès il est vrai que contre Monsanto les avocats payés au pourcentage comme au Etats Unis peuvent gagner beaucoup ainsi le procès contre la plus grosse ferme en agriculture biologique.
Contre les espèces d’insectes mineuses (pyrale) il existe d’autres moyens de lutte :
Les insecticides : Pyréthrinoïde ils sont copiés du pyrèthre qui est une plante ressemblant à la marguerite
Ils sont soient naturels soit de synthèse ces derniers ne sont pas autorisés en agriculture biologique. Les deux se décomposent très vite
Insecticide à base de Bacillus thuriengensis :
C’est un traitement difficile car une fois la chenille a l’intérieur de la tige le traitement n’agit pas.
Les trichogrammes : ce sont des guêpes minuscules
Elles pondent dans les pontes de pyrales qui s, ces insectes sont plus efficaces que l’insecticide, un peu moins que l’OGM (2% moins efficace)
Etant donné que la semence OGM est beaucoup plus chère, que certaines années le nombre de pyrale est faible. Etant donné les impacts sur l’environnement et la santé l’OGM ne semble pas justifié. Le recours aux insecticides que ce soit en agriculture biologique ou en agriculture classique demande beaucoup d’observation, nombre de pontes par mètre carré pour déterminer si le traitement est rentable, une partie du maïs est écrasé par les roues du tracteur. Date en fonction de la météo mais se situant dans les quelques jours entre l’éclosion des œufs et la rentrée dans la tige, c’est un traitement qui demande obligatoirement du savoir-faire celui-ci est anéanti par l’utilisation d’OGM.
L’OGM agit sur certains gènes de résistances (maladies dues aux bactéries par exemple après le Soja et le maïs le Coton est une culture OGM importante. Vous avez un article du monde. Notons que le Burkina Fasso ne cultive plus d’OGM de coton à cause de la mauvaise qualité des fibres depuis deux ans (2018).
Les promesses non tenues du coton OGM en Inde
Le Monde | 26.04.2012 à 12h38 • Mis à jour le 27.04.2012 à 10h41 | Par Julien Bouissou (New Delhi, correspondant)
Dix ans après son introduction en Inde le coton transgénique n'a pas rempli toutes ses promesses. La plante est vulnérable à de nouvelles maladies et la hausse des rendements est moins élevée que prévue.
Le gouvernement de l'Etat de l'Andhra Pradesh a ainsi annoncé qu'en 2011 la récolte sur près des deux tiers de ses surfaces cultivées avait été inférieure de moitié à celle de l'année précédente. Et, pour la première fois, le gouvernement du Maharashtra ainsi qu'un tribunal d'un Etat voisin, le Madhya Pradesh, ont ordonné au semencier allemand Bayer CropScience de verser près de 850 000 euros de compensation à plus de 1 000 agriculteurs pour leur avoir vendu des semences n'ayant pas donné les récoltes promises.
L'entreprise allemande rejette toute responsabilité et met en cause la "mauvaise gestion des récoltes ainsi que les conditions météorologiques difficiles". Elle étudie un recours en justice pour obtenir l'annulation de ces décisions.
Depuis l'introduction, en 2002, du coton génétiquement modifié en Inde, les récoltes ont doublé et le pays s'est hissé au rang de deuxième producteur mondial. Mais la "révolution blanche", comme on la surnommait au départ, suscite désormais la méfiance. Les opposants aux OGM estiment qu'au début des années 2000 la hausse des rendements était due, en grande partie, à une meilleure irrigation et à des conditions météorologiques favorables. Au cours des six dernières années, le rendement moyen par hectare a stagné alors que les cultures de coton transgénique ont plus que quadruplé.
VULNÉRABILITÉ AUX BACTÉRIES
En 2009, Monsanto a admis pour la première fois que sa variété de coton Bollgard avait perdu toute résistance au ver rose dans des champs du Gujarat, à l'ouest du pays. Deux ans plus tard, le directeur de l'Institut pour la recherche sur le coton (CICR), Keshav Raj Kranthi, a mis en garde contre la vulnérabilité accrue du coton transgénique aux bactéries.
"La productivité dans le nord de l'Inde devrait décliner en raison de la baisse du potentiel des semences hybrides, de l'apparition du problème du virus de la frisolée sur les nouvelles semences hybrides génétiquement modifiées et d'un haut niveau de vulnérabilité aux parasites suceurs (les variétés non génétiquement modifiées étaient résistantes)", lit-on dans un rapport publié en mai 2011. M. Kranthi constate également que les semences transgéniques consomment davantage d'eau et de nutriments, conduisant à l'épuisement des sols. Elles ont donc besoin d'engrais pour donner des rendements maximaux.
Ces engrais, insecticides et semences génétiquement modifiées ont un coût. Les paysans doivent s'endetter, souvent auprès d'usuriers locaux ou directement auprès des vendeurs de semences et d'engrais. La moindre chute des cours du coton ou des conditions météorologiques défavorables débouchent parfois sur des tragédies. En 2006, dans la région de Vidarbha, des milliers de paysans qui ne pouvaient plus rembourser leurs dettes se sont suicidés en ingurgitant des pesticides.
APPEL À UN MORATOIRE
Le coton OGM est une nouvelle technologie qui nécessite un savoir-faire pour être mise à profit. Chacune des 780 variétés mises sur le marché indien correspond à un type de sol particulier et à des besoins différents en engrais. Pour éviter que les bactéries ou insectes développent des résistances aux variétés transgéniques, des semences locales doivent également être plantées dans de justes proportions.
"Les petits paysans n'ont aucune idée de ce qu'ils achètent et savent encore moins comment fairepousser ces nouvelles variétés. Leur savoir-faire traditionnel est en train de disparaître", s'alarme Sridhar Radhakrishnan, de la Coalition pour une Inde sans OGM.
En cas de défaillance des récoltes, l'Inde n'a prévu aucune disposition juridique pour permettre aux agriculteurs de réclamer des compensations. "Si quelque chose ne va pas ou si les fermiers sont en difficulté, les Etats doivent prévoir des lois qui obligent les entreprises à leur verser des compensations", a admis devant le Parlement indien le ministre de l’agriculture Sharad Pawar, le 30 mars.
Dix ans après l'introduction du coton transgénique, les semences locales ont quasiment disparu. Le marché des semences transgéniques, installé à grand renfort de publicité, est estimé à 280 millions d'euros. Les semenciers promettent de commercialiser des variétés encore plus résistantes et moins consommatrices d'eau ou d'engrais. Les opposants, eux, appellent à un moratoire sur la culture du coton transgénique en Inde
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