se va prendre fin, la nouvelle a été remaniLe suspenée dans la dernière page.
Puis vint le jour de l’épreuve, le jour où tous les adolescents doivent rester une semaine dans la forêt et ramener quelque chose d’extraordinaire. Ils doivent apprendre a se nourrir seuls apprendre a braver la nuit a chasser les lapins, déterrer les racines des plantes, n’ayant sur eux qu’un lance pierre, un couteau, une gourde pleine, des topinambours et des pommes de terre. Ce qu’il ramasserait de la ville serait sûrement très extraordinaire, bien sur il dirait qu’il l’avait découverte par hasard pour ne pas faire gronder sa petite sœur. Il marchait et il sentait que la ville approchait il se faufilait entre les genêts marchant sur une espèce de pierre noire craquelée qui était en réalité du goudron. Le fait que la route soit si mal entretenue beaucoup plus mal que les chemins de terre de son village natal pourtant crevé d’ornières ne le surpris pas. Un ancien pré s’était transformé en tourbière, les touffes blanches des linaigrettes
Plantes des marais ressemblant à du coton s’épanouissaient, tout jeune il avait récolté de nombreux kilogrammes pour faire des matelas. Plus loin il y avait une grande montagne ; la dernière, il commença a la gravir, les hêtres recouvraient le flanc de la montagne, les arbres morts jonchaient le sol, ils étaient dévorés par des myriades d’insectes, leurs troncs décomposés retournaient a la terre constituant ainsi le renouveau.
Il gravissait péniblement enjambant les troncs pourris, ses pieds s’enfonçant dans l’épais tapis de feuilles mortes, il faisait chaud on entendait quelques rares oiseaux. Le soleil brillait et les feuilles captaient son énergie comme le toit du chef du village qui n’avait pas besoin de ramener du bois pour se chauffer l’hiver, il revoyait la grande maison toute noire qui était très ancienne et qu’autrefois certains hommes prenaient un morceau de soleil pour se chauffer. le chef n’avait pas non plus de bougie de cire pour s’éclairer mais il avait un bout de soleil en conserve. C’est pour cela qu’il avait été nommé le chef, celui qui connaissait le secret de la grande maison noire était le chef.
Perdu dans ses pensées il s’aperçu a peine qu’il venait de franchir les limites de la forêt. Les fleurs éclataient de couleurs, elles s’étalaient en larges bouquets d’harmonie, chaque pas le rapprochait de sa destination, il dépassa la zone de transition entre la forêt et la pelouse de montagne ; zone ou on trouve a la fois des espèces de la forêt, des espèces de la pelouse et des espèces spécialisées dans les zones de transition. Sur des pierres dégarnies il apercevait quelques crottins de mouflons et de chèvres sauvages, il but un peu de breuvage et il mangea ses dernières pommes de terre, ce soit il n’aurait plus rien a manger, mais la ville regorgeait de provisions et il dormirait sur un lit avec des draps tout blancs comme le chef du village, il monterait dans une espèce de cage qui s’élèverait dans les airs, la chaleur était lourde, il se reposa en fumant un mélange de feuilles de menthe et de fleurs de sureau/Les habitants de son village ne s’avait plus ce qu’était le tabac mais ils avaient conservés l’habitude de fumer, les premiers fumèrent n’importe quoi ayant de temps en temps d’amères voir de mortelles déceptions. Il ne fit même pas la sieste poursuivant sa route inlassablement, ruisselant de sueur. Vers trois heures de l’après midi il atteignit le sommet, au loin on apercevait quelques taches claires il sut que c’était la ville tant convoitée alors il courut le plus vite possible sur ses courtes jambes en dévalant la pente il traversa une forêt et se perdit, il erra rageur durant une heure quand il retrouva une espèce de route, décidemment les routes étaient très mal entretenues, les hêtres commençaient de les envahir, il regarda avec curiosité un vieux panneau indicateur troué de rouille ou on devinait RN89 CL …….. F…….NT un doute affreux l’envahit et si la ville était abandonnée ?.
Et si les hommes étaient partis de la ville ?.
Il marchait pendant que ces doutes se confirmaient, ce qui le remplissait de curiosité et de déception
A droite s’élevait des maisons immenses, toutes craquelées dont certaines n’avaient plus qu’un pan de mur. Il avançait au cœur de la ville, les maisons du centre plus solide avaient mieux résisté au temps, certaines étaient abandonnées depuis peu de temps. Il entra dans une maison encore solide, il la visita. Une machine a laver rouillée attira son intention, il se demanda a quoi cela pouvait bien servir,. Une photo recouverte de toiles d’araignées et de poussières et jaunie par le temps attira son attention. Elle représentait une jeune fille en maillot de bain, il admira sa longue chevelure et ses longues jambes, c’était vraiment extraordinaire car n’avait jamais vu de photos. Une autre photo traînait dans le tiroir d’une vieille commode vermoulue qui s’effondra quand il s’appuya dessus, il l’emporta pour sa petite sœur, il pris une vieille fourchette rouillée, il crut que c’était un instrument de pêche. La nuit tombait maintenant, a l’aide de son lance pierre il fit la chasse aux rats.
Sur le pas de la porte il fit un feu a l’aide de vieilles planches de parquets, dépouilla ses rats puis les mis en brochette sur une vieille tige de fer. Il se barricada aussi bien qu’il le pût a l’intérieur de la maison tout en fumant deux pipes de datura et de menthe pour ne pas avoir peur.
La nuit passa peuplée de rêves, pourquoi sa petite sœur ne lui avait rien dit ?, que les habitants n’étaient plus là . Il chercha un moyen de représailles pour le retour : l’enfermer toute une journée dans la cave, l’obliger a demander pardon a genoux, il imagina toutes sortes de petits supplices et brimades diverses. Soudain il s’aperçu que sa sœur ne lui avait pas mentie car son grand père ne lui racontait jamais d’histoires affreuses et l’histoire de cette ville était sûrement affreuse.
Le lendemain il marchait dans les rues désertes ou de petites fleurs poussaient ainsi que quelques arbustes. Les autobus n’étaient plus que des tas informes, des magasins sortaient une odeur de moisi au milieu de gravats d’orties. Il s’éloigne un peu de la ville de quelques kilomètres, il aperçu un dôme, c’était une ancienne centrale nucléaire une pancarte décharnée lui faisait face « Attention Radioactivité », il ne savait pas lire mais il eu l’intuition que de la venait tout le mal. Il ne saurait jamais pourquoi le mal venait cd cette fissure, ni même sa sœur sous les menaces de toutes les souris du monde.
Autrefois il y a bien longtemps du temps de son grand père et même avant les centrales nucléaires proliféraient, sous prétexte de faire des économies d’énergie mais en fait elles coûtaient très chères, une centrale coûtait aussi chère que l’isolation de 600000 logements qui eux rapportaient de l’argent des la première année et qui s’amortissait en 8 ou dix ans. Les eaux se réchauffèrent dans certains cours d’eau, des parasites tropicaux provoquèrent des épidémies. Les accidents se multiplièrent : a l’extraction, a l’utilisation, parallèlement se développa mais a moindre échelle toutes les formes d’énergie renouvelables : solaire, éolien, marémotrice et ils s’intéressèrent même a la force gravitationnelle, la force qui engendre le mouvement des astres et probablement le mouvement de l’atome.
Il se développa en Europe et en Amérique une contre société écologiste basé sur trois piliers.
- Utilisation la plus large possible des énergies renouvelables.
- Durabilité la plus grande possible des produits et recyclage
- Rejet de toute forme d’expansion.
Il s’éloigna très déçu, il fallait retournait, il trottinait tristement sur ses trois jambes. Il ramena la photographie jaunie de la « deux jambes » comme sa petite sœur l’handicapée du village si cela se trouve elle avait même cinq orteils.
2013 : Que s’est-il passé, une guerre ou un accident de centrale nucléaire l’enfant est il un des survivants caché dans la zone interdite, ou un descendant d’une guerre nucléaire. L’isolation de 600000 logements a raison de 200000 euros par logement coûte 12 milliards, surévaluation certes pas l’EPR de Flamanville va coûter 8,5 milliards mais la construction n’est pas terminée, et combien coûtera l’entretien et le démantèlement ?. Les parasites tropicaux ne sont pas forcement une vue de l’esprit étant donné que plus de la moitié de l’eau utilisée en France sert a refroidir les centrales pour certaines d’entre elle l’été 2003 a été critique avec la pénurie d’eau.
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