A première vue ces paysans d'autrefois pouvaient être considérés comme des amoureux de la nature, ce n'était certainement pas le cas du moins consciemment. La relation avec la nature se caractérisait par : « ni avec toi, ni sans toi ». La nature en effet était aveugle vis-à-vis des hommes, ses microbes que l'on ne connaissait pas fauchait un enfant sur deux , sa grêle transperçait régulièrement les champs de blé ou les vignes, les gelées tardives décimaient les fleurs des pommiers a fleurs. Il devenait obligatoire de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier, donc de pratiquer la polyculture élevage, si part exemple la rouille favorisée par le temps pluvieux et humide réduisait le rendement du blé déjà faible du blé l'herbe prospérait et les vaches engraissaient, le dernier phénomène compensant le premier.
La diversité protégeait des coups durs, la monoculture composée d'une seule plante produisait et produit toujours des désastres. Par exemple le mildiou ravagea les plantations de pomme de terre en Irlande au milieu du XIX éme siècle et la famine frappa les Irlandais car cette culture avait pris trop d'importance dans l'économie agricole.
Vers la fin du XIX éme siècle l'idée que l'homme pouvait se passer dans la nature germa. .Cette idée est encore ancrée et produit régulièrement son lot de catastrophe.
Une mise au point s'impose, j »entends le classique « A ces écologistes, ils vont nous faire revenir a la lampe a huile. »
Il ne s'agit pas de retrouver le mode de vie de ces paysans d'autrefois mais de retrouver leur sagesse entourant leurs moindres actions sur le milieu la terre.
Actuellement en 2009, la mondialisation, la déréglementation, le capitalisme incontrôlé, l'union Européenne sont en train de tuer l'agriculture bien plus que les aléas climatiques moins important a cause des pesticides, mais alors il y a un empoisonnement des sols et du milieu naturel, il y a aussi la montée de l'agriculture biologique et aussi du durable et du local, les trois marchant ensemble.
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